Analyse clôture AOF France / Europe - Une hausse limitée

23/07/2014 - 17:56 - Option Finance

(AOF) - Après avoir nettement rebondi hier, les marchés européens se sont contentés aujourd'hui d'une légère progression, soutenus par les résultats des sociétés. L'allant des investisseurs a été freiné dans l'après-midi par l'évolution en ordre dispersé de Wall Street. En Europe, le secteur automobile s'est distingué à la hausse grâce aux résultats meilleurs que prévu de Daimler. A Paris, Renault a ainsi gagné 0,85%. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,16% à 4 376,32 points et le Footsie Eurotop 100 a gagné 0,09% à 2 783,32 points. En Europe, Daimler a finalement cédé 0,77% à 65,58 euros. L'action du constructeur automobile évoluait pourtant parmi les plus fortes hausses de l'indice Dax 30 ce matin sous l'influence positive de résultats meilleurs que prévu et de prévisions optimistes. Au deuxième trimestre, le constructeur automobile possesseur notamment de la marque Mercedes-Benz a vu son bénéfice opérationnel au titre des activités poursuivies progresser de 12% à 2,46 milliards d'euros, soit une augmentation plus importante qu'attendu par le marché, qui ciblait 2,38 milliards d'euros. A Paris, Alstom a finalement cédé 0,18% à 27,345 euros après s'être distingué à la hausse ce matin. Le groupe industriel a annoncé des prises de commandes record de l'ordre de 8,2 milliards d'euros au premier trimestre, clos fin juin, montant doublé d'une année sur l'autre. La bonne tenue de la division Transport, qui affiche une croissance organique de 17% de ses ventes à 14 milliards d'euros sur cette période, contribue largement à cette performance grâce au contrat de 4 milliards d'euros signé en avril dernier avec l'Agence des trains de passagers sud-africains (Prasa). Dassault Systèmes a progressé de 0,72% à 47,025, soutenu par le relèvement de l'opinion de Credit Suisse de Neutre à Sous-performance. Un nouvel objectif de cours de 53 euros a été fixé. Le bureau d'études estime que la gestion du cycle de vie du produit est un segment attractif du marché des logiciels. Il explique que les marchés se globalisant, le développement des produits, l'innovation et les délais de mise sur le marché deviennent de plus en plus importants.

Les chiffres macroéconomiques

En juillet, l'indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, est stable à 93, a annoncé l'Insee. Il demeure nettement en dessous de sa moyenne de long terme de 100. L'indicateur de retournement pour l'ensemble des secteurs se retrouve dans la zone indiquant une situation défavorable. A la clôture, l'euro est pratiquement stable face au dollar à 1,3466.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Balance commerciale  : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index)  : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5