(AOF) - Stallergenes enregistre un résultat net en hausse de 3,5% sur le semestre à 23,3 millions d'euros ainsi qu'un résultat opérationnel également en progrès, moins prononcé cependant, de 0,8% à 33,7 millions d'euros. Le laboratoire biopharmaceutique spécialisé dans le traitement des maladies respiratoires affiche un chiffre d'affaires en hausse de 1% à 130 millions d'euros et des revenus totaux qui s'apprécient de 1,2% à 130 millions d'euros, grâce notamment à une progression de 26% à 18,1 millions d'euros des ventes d'Oralair, son traitement phare contre les allergies. Désormais disponible dans 23 pays, Oralair a atteint une part de marché mondiale de 47% sur le segment des comprimés contre l'allégergie aux pollens de graminées. En France, le produit est devenu leader du marché des comprimés un an après son lancement. Le traitement, lancé sur le territoire américain le 5 mai dernier, a engrangé des ventes de 18,1 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année. Concernant ses perspectives sur l'ensemble de l'exercice 2014, Stallergenes confirme ses objectifs de croissance des revenus totaux et augmente sa marge Ebitda de 3 points, soit à 28% du chiffre d'affaires, hors coûts et revenus non courants.
Pharmacie - Santé
Moody's a renouvelé la perspective "stable" pour le secteur pharmaceutique dans le cadre d'une étude sectorielle sur les douze à dix-huit prochains mois. L'introduction de nouveaux produits devraient assurer la poursuite de la croissance de l'industrie, qui semble avoir résolu la perte de brevets majeurs. Le bénéfice brut d'exploitation (EBITDA) moyen devrait croître de 2 à 3%, grâce à plusieurs facteurs : l'augmentation de la proportion de médicaments sous ordonnances, l'accroissement des ventes sur les marchés émergents et les hausses de tarifs aux Etats-Unis. L'agence de notation considère que le secteur devrait être soumis à un ralentissement des mises sur le marché de médicaments à fort potentiel de chiffre d'affaires (blockbusters) cette année et l'année prochaine. En France le contexte se durcit avec l'annonce par les autorités d'un nouveau plan d'économies de 3,5 milliards d'euros sur les trois prochaines années. FTB/ACT/