(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé en baisse ce mercredi, la vigueur de la croissance américaine au second trimestre faisant craindre une hausse des taux de la Fed plus tôt que prévu. Le CAC 40 a pourtant repris du terrain dès la publication de cette statistique pour ensuite rapidement repartir dans le rouge et finalement clôturer en recul de 1,22%% à 4 312,3 points. De son côté, l'indice synthétique Footsie Eurotop a terminé en baisse de 0,47 % à 2 767,69. La donne était plus contrastée aux Etats-Unis où le Dow Jones cédait 0,36% vers 17h30 tandis que le Nasdaq Composite progressait de 0,23%. Ce dernier bénéficiait des résultats solides de Twitter dont la croissance des abonnées s'est avérée plus importante que prévu. Les indices avaient initialement salué la progression de 4% du PIB d'avril à juin, là où le consensus tablait sur 3,2%. La baisse du Dow Jones et des indices européens s'explique par le fait que la Fed, dont le comité de politique monétaire s'achève ce soir, forte de ce redressement économique, pourrait prévoir, à terme, de durcir sa politique monétaire plus rapidement que prévu. Une éventualité qui a suscité l'inquiètude des investisseurs. Cependant, ce rebond de la croissance a permis de reléguer au second plan le ralentissement des embauches dans le secteur privé, à 218 000 en juillet contre 238 000 escomptés. En Europe, la saison des résultats a continué de dominer les débats. Malgré des résultats en ligne avec les attentes, Total (-4,93%) a considérablement sous-performé et pénalisé le CAC 40, dont il est la pondération la plus importante. Le groupe pétrolier a accusé le déclin le plus prononcé de l'indice en raison de son exposition au marché russe. Les autres têtes d'affiche du jour Airbus (+3,01%) et Peugeot (+6,04) ont, a contrario, caracolé dans le peloton de tête de leurs indices respectifs, le CAC 40 et le SBF 120, d'un bout à l'autre de la séance. (S.H) FTB/MAF/