INGENICO relève ses objectifs 2014 après un premier semestre solide

30/07/2014 - 18:33 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a relevé ses objectifs 2014 à l'occasion de la publication de ses résultats du premier semestre. Le spécialiste des transactions sécurisées anticipe désormais une croissance organique des ventes comprises entre 14% et 16% et une marge d'Ebitda entre 21,5% et 22,5%. Les résultats du groupe entre janvier et juin ont fortement progressé, son résultat net part du groupe atteignant 75 millions d'euros, en hausse de 67%. Son Ebitda s'est élevé à 158 millions d'euros, en augmentation de 30% (+31% en pro forma, c'est—dire en excluant la contribution de TransferTo, activité cédée en décembre 2013). Ingenico affiche ainsi une marge d'Ebitda de 22,4%, en progression de 380 points de base (+280 points en pro forma). Quant au chiffre d'affaires, il a augmenté de 7% à 703 millions d'euros. Sa progression s'élève même à 20% en pro forma.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des terminaux de paiement sécurisés, opérant en Europe (43 % des ventes), Asie-Pacifique (17 %), Amérique latine (14 %), Asie-Pacifique (17 %), le reste du monde (Balkans, Turquie, Afrique, Moyen-Orient pour 18 %) les opérations centrales étant implantées en France (8 %) ; - Modification du business model, vers une stratégie " multi-canal ", d'offre de bouquet de services de traitement des transactions sur n'importe quel support. D'où une réorganisation commerciale en 3 divisions - Ingenico Smart Terminals, Ingenico Payment Services ex-Ogone et Ingenico Mobile Solutions ; - Régression à terme de la part des terminaux de paiement (67 % des revenus) au profit des services de transactions et maintenance (28 %) qui, après les acquisitions de Xiring, TNET et Ogone, pourrait être renforcée par d'autres acquisitions ; - Présence sur toute la chaine de paiements, du magasin au portable en passant par Internet ; - Forte capacité d'innovation, notamment dans le haut de gamme de technologies de paiement sans contact autour de Roam Data (NFC) ; - Situation financière saine d'où le succès récent de l'émission obligataire de 450 M ; - Politique de distribution attrayante avec un pay-out de 37 %.

Les points faibles de la valeur

- Solidité du " business model " correctement valorisée en Bourse ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Emergence d'autres technologies de paiement sans contact à partir d'un mobile (Square/Starbuck) ; - Relative cherté de la valeur à ses plus hauts depuis 14 ans.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité boursière aux déclarations de son concurrent américain Verifone ; - Ambition 2013-2016 : stratégie d'offre de services de paiement multicanaux, en s'appuyant sur Ogone, visant des revenus supérieurs à 1,8 Md et une marge opérationnelle supérieure à 20 % ; - Retombées des investissements de promotion de l'offre multicanal Easycash-Ogone-Axis et du partenariat industriel et commercial avec Samsung ; - Réalisation des objectifs 2014 d'une croissance organique entre 10 et 15 % et d'une marge opérationnelle supérieure à 21 % ; - Caractère relativement spéculatif renforcé par le retrait partiel du capital de Safran, dont la position a été réduite de moitié, début 2013, à 10,2 % du capital et 17 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/