(AOF) - Le marché parisien accroit ses pertes à l'approche de la mi-séance, les mauvaises nouvelles s'accumulant pour la zone euro. Le CAC 40 perd ainsi désormais 1,19% à 4 182,72 points, des niveaux qu'ils n'avaient plus connu depuis début février 2014. L'Italie est ainsi retombée en récession au deuxième trimestre, a annoncé l'institut national des statistiques Istat. L'économie transalpine s'est contractée de 0,2% par rapport au premier trimestre après une contraction de 0,1% sur les trois premiers mois de l'année. Ce repli du PIB est plus important que la prévision la plus pessimiste formulée par les économistes interrogés par Reuters pour compiler son consensus. Ils attendaient en moyenne une progression de 0,2% du PIB. Les investisseurs avaient pris connaissance auparavant d'une baisse surprise des commandes à l'industrie en Allemagne, qui est également la plus importante depuis septembre 2011. Les commandes ont reculé de 3,2% par rapport à mai alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une progression de 1%. Les commandes à l'industrie avaient reculé de 1,6% en mai. Le repli de juin s'explique par les tensions au niveau géopolitique qui ont poussé les entreprises à être prudentes. Or celles-ci ne se sont pas apaisées depuis, bien au contraire. La tendance baissière des marchés européens à l'ouverture trouve ainsi une partie de son explication par les propos alarmants du ministre polonais des Affaires étrangères. Ce dernier a évoqué la possibilité d'une invasion de l'Ukraine par la Russie, cette dernière ayant amassé des troupes près de la frontière. FTB/MAF/