NICOX : accord exclusif au Japon

29/08/2014 - 09:34 - Option Finance

(AOF) - Nicox a annoncé ce vendredi la signature d'un accord exclusif avec Nitto Medic, leader japonais en ophtalmologie, pour la distribution au Japon d'AdenoPlus, un dispositif médical de diagnostic in vitro (DMDIV) pour faciliter le diagnostic différentiel de la conjonctivite aiguë. Le groupe ophtalmologique français dispose des droits mondiaux pour AdenoPlus, en dehors de l'Amérique du Nord, dans le cadre d'un accord avec Rapid Pathogen Screening. Selon les termes de l'accord, Nitto Medic deviendra le distributeur exclusif d'AdenoPlus au Japon. Nitto Medic versera un paiement initial de 500 000 euros à Nicox et acquerra auprès de Nicox les dispositifs AdenoPlus. Nitto Medic sera responsable de l'obtention des autorisations réglementaires nécessaires au Japon avant la mise sur le marché. Le lancement d'AdenoPlus est prévu dans les 18 prochains mois, sous réserve d'obtention des autorisations réglementaires ad hoc.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Biotech d'ophtalmologie centrée sur le développement et la commercialisation de produits thérapeutiques et diagnostiques contre le glaucome, les conjonctivites, la sécheresse oculaire et le DMLA ; - Partenariats stratégiques avec un ensemble de sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques, dont Merck & Co, Bausch & Lomb, Immco Diagnostics et Sequenom ; - Réalisation d'un chiffre d'affaires, pour la première fois, en 2012 ; - 4 grands lancements en 2014 - AdenoPlus, Sjö, Xailin et RenaGene ; - Obtention positive des autorités européennes sur le naproxcinod, anti-inflammatoire contre la dystrophie musculaire de Duchenne, maladie orpheline, ce qui donne à Nicox un droit d'exploitation commercial exclusif de 10 ans ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Très forte volatilité de la valeur, au gré des annonces sur les essais cliniques ; - Creusement des pertes en 2013 du fait des coûts de réorganisation commerciale aux Etats-Unis dont les effets sont attendus à partir de 2014 ; - Recul de la trésorerie du fait des redevances versées à Bausch & Lomb ; - Dilution du capital suite à l'achat de l'italien Eupharmed, financé en actions nouvelles ; - Valeur risquée : les sociétés de biotechnologie sont des sociétés jeunes non rentables et dépendantes aux subventions ou accords avec des laboratoires.

Comment suivre la valeur

- Les molécules nécessitent de nombreuses années de développement, avant d'être éventuellement commercialisées. Elles ne sont, par conséquent, pas valorisées immédiatement en Bourse. Il faut également évaluer le marché potentiel d'une molécule en développement et si elle répond à des besoins médicaux insatisfaits ; - Sensibilité boursière aux fusions-acquisitions dans le secteur ; - Apport de chiffre d'affaires par Eupharmed, plateforme commerciale acquise fin 2013 ; - Retombées du premier lancement commercial, celui de l'AdenoPlus, aux Etats-Unis ainsi que celles du test d'Immco Diagnostics ; - Premiers résultats de la phase 3 la molécule latanoprostène bunod attendus fin 2014 ; - Approbation finale de la Commission européenne et retombées commerciales du naproxcinod ;

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Moody's a renouvelé la perspective "stable" pour le secteur pharmaceutique dans le cadre d'une étude sectorielle sur les douze à dix-huit prochains mois. L'introduction de nouveaux produits devraient assurer la poursuite de la croissance de l'industrie, qui semble avoir résolu la perte de brevets majeurs. Le bénéfice brut d'exploitation (EBITDA) moyen devrait croître de 2 à 3%, grâce à plusieurs facteurs : l'augmentation de la proportion de médicaments sous ordonnances, l'accroissement des ventes sur les marchés émergents et les hausses de tarifs aux Etats-Unis. L'agence de notation considère que le secteur devrait être soumis à un ralentissement des mises sur le marché de médicaments à fort potentiel de chiffre d'affaires (blockbusters) cette année et l'année prochaine. En France le contexte se durcit avec l'annonce par les autorités d'un nouveau plan d'économies de 3,5 milliards d'euros sur les trois prochaines années. FTB/ACT/