NATUREX : premier semestre difficile

01/09/2014 - 11:18 - Option Finance

(AOF) - Naturex a réalisé au premier semestre 2014 un résultat net, part du groupe, en baisse de 26,1% à 7,5 millions d'euros dans un contexte de change très défavorable. Le résultat opérationnel courant a reculé de 27,7% à 14,4 millions pour un chiffre d'affaires en repli de 4,5% à 158,3 millions. Au 30 juin 2014, la dette financière nette s'élève à 213,9 millions d'euros contre 150,7 millions d'euros au 31 décembre 2013. Retraitée, la dette ressort à 149 millions d'euros. "Nos résultats semestriels 2014 ont subi de plein fouet les conséquences d'une situation économique et géopolitique mondiale particulièrement dégradée, dans un environnement de change très défavorable, entraînant principalement de la part de nos clients une révision de leurs plans d'approvisionnement et des déstockages importants, minimisant ainsi les premiers effets des mesures prises dans le cadre de la structuration du groupe", a déclaré le PDG de Naturex, Thierry Lambert. "Malgré ce contexte, la tendance de fond en faveur des ingrédients naturels est toujours très bien orientée à moyen et long terme et offre des perspectives de développement importantes, notamment sur le marché des ingrédients " Fruits & Vegetables " dans lequel nous nous sommes renforcés", a poursuivi le dirigeant. "Sur le second semestre 2014, le groupe devrait générer une croissance organique modeste compte tenu d'un effet de base plus favorable, d'un bon pipeline de projets dont certains déboucheront sur de belles réalisations ainsi qu'un début de synergies générées par l'intégration de Vegetable Juices Inc. Par ailleurs, l'environnement de change s'annonce également plus favorable mais toujours volatil".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Malgré de timides signes de reprise, les professionnels sont pessimistes pour 2014. Même le leader mondial, Nestlé, prévoit une nouvelle année difficile. Les autorités veilleront à la mise en oeuvre du plan appliqué à l'industrie qui a été construit autour du contrat de filière alimentaire signé le 19 juin 2013. Son objectif est de moderniser les processus industriels et de soutenir les entreprises françaises à l'export. En effet, l'exportation est, avec l'innovation, un levier indispensable pour restaurer les marges du secteur. Les exportations ont représenté 43 milliards d'euros l'an passé. Si la guerre des prix entre les distributeurs s'apaise, le secteur prévoit de recruter 150.000 jeunes en 2014. FTB/ACT/