VERIFONE : résultats trimestriels meilleurs que prévu

04/09/2014 - 14:54 - Option Finance

(AOF) - Le spécialiste des technologies de paiement électronique sécurisées Verifone a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes et des perspectives contrastées. Au troisième trimestre, clos fin juillet, le concurrent d'Ingenico a ainsi essuyé une perte de 29 millions de dollars, soit 26 cents par action, à comparer avec une perte de 1,9 million de dollars (2 cents par action) un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 40 cents, supérieur de 5 cents au consensus. Le chiffre d'affaires a, lui, augmenté de 14,4% à 476 millions de dollars. Pour le quatrième trimestre, Verifone table sur un bénéfice par action hors éléments exceptionnels de situé entre 39 et 40 cents et sur un chiffre d'affaires compris entre 478 et 483 millions de dollars. Les analystes anticipent en moyenne un BPA de 42 cents et un chiffre d'affaires de 470,10 millions de dollars. Sur l'exercice, la société a relevé ses objectifs. Elle cible désormais un bénéfice par action hors éléments exceptionnels situé entre 1,46 et 1,47 dollar et sur un chiffre d'affaires compris entre 1,858 et 1,863 milliard de dollars. Le marché attend respectivement 1,45 dollar et 1,83 milliard de dollars. Verifone tablait précédemment sur un bénéfice par action de 1,42 à 1,44 dollars et des ventes de 1,83 à 1,84 milliards.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Constructeurs informatiques

Les ventes de PC devraient poursuivre leur déclin, et reculer de 6,5% cette année puis de 5% en 2015, selon l'institut Gartner. Elles subissent l'engouement des consommateurs pour les tablettes : leurs ventes devraient bondir de 38,5% en 2014 puis de 29% en 2015. Les ventes de tablettes seront quasiment équivalentes à celles de PC cette année (270 millions d'unités contre 276), avant de les dépasser dès l'an prochain (263 millions contre 349). Néanmoins Gartner souligne que le rythme du repli du marché du PC ralentit. Les ventes de produits hybrides, à mi-chemin entre le PC et la tablette, devraient décoller cette année avec un bond de 76%, à 37,2 millions d'unités, et une hausse de 66 % l'année suivante. Ne représentant que 13,4% des volumes des PC commercialisés en 2014, les produits hybrides constituent de bons relais de croissance pour les fabricants.

Informatique - Editeurs de logiciels

En 2013 l'activité de l'industrie française du logiciel a évolué favorablement, avec un chiffre d'affaires total passant de 9 milliards d'euros en 2012 à 9,3 milliards d'euros en 2013 pour les cent premiers éditeurs. Le marché français de l'édition de logiciels est resté concentré, les cinq premiers éditeurs représentant 53% du chiffre d'affaires global. Néanmoins l'écart se resserre avec les petits éditeurs, car ces derniers bénéficient d'une activité qui progresse plus vite que celle des grands acteurs. La société leader, Dassault Systèmes, totalise à elle seule, 30,3% de l'activité globale. Elle est suivie par Cegedim, qui est passé devant Murex et Sopra Group. Le résultat net des cent premiers éditeurs a atteint 604 millions d'euros en 2013, contre 693 millions d'euros en 2012. Le taux de profitabilité a donc reculé, passant de 8% du chiffre d'affaires en 2012 à 6,4% en 2013. L'effectif total des sociétés s'est accru de 3,5%, pour culminer à 78.800 en 2013 contre 75.910 employés en 2012. L'effectif alloué à la R&D, avec 15.000 chercheurs, représente 19% de l'effectif total, contre 18% en 2012.

Informatique - SSII

Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/