(AOF / Funds) - Alors que la croissance s'est raffermie aux États-Unis, elle s'est affaissée sur le Vieux Continent, observe Mirabaud dans sa lettre de stratégie de septembre. Dans ce contexte indique la société de gestion, l'exposition aux actions se justifie par les perspectives d'accélération de l'activité au sein des premiers. Cependant, le retour de la croissance fait redouter un ton moins accommodant de la part des autorités monétaires. Au contraire estime Mirabaud, l'exposition aux actions européennes ne trouve que peu de support du côté de l'économie réelle et les récentes statistiques à ce sujet ont provoqué l'inquiétude des opérateurs. Mais avec la dégradation des agrégats macroéconomiques, les actions européennes auront le soutien de la politique monétaire. Malgré la divergence des fondamentaux, le gérant maintient, dans les deux cas, sa surexposition aux actions pour les motifs évoqués. "Même si nous ne sommes pas à l'abri de la volatilité à court terme, les actions figurent encore comme les investissements les plus attrayants lorsqu'elles sont évaluées en relatif par rapport aux obligations", précise Mirabaud. En effet, de nouveaux records historiques ont été battus par les rendements d'emprunts gouvernementaux de première qualité. En particulier, le taux allemand à 10 ans est passé en dessous de 1%. Bien que la situation aux États-Unis ait été plus favorable au vu des récents chiffres de croissance et d'inflation, le rendement du bon du Trésor américain a aussi reculé durant l'été. Jusqu'où ces rendements peuvent-ils aller ? Le scénario du gérant ne prévoit pas une entrée en récession de l'économie mondiale. Les actions pourraient-elles évoluer latéralement ? Possible, mais elles demeureraient néanmoins plus intéressantes que les placements à revenus fixes dans le cas d'un versement de dividende, assure la société de gestion. AUT/ALO