NEXITY crée une Direction digitale groupe

11/09/2014 - 17:57 - Option Finance

(AOF) - Dans le cadre de sa stratégie de transformation digitale au service de l'ensemble de ses clients, Nexity a créé une direction du digital et des systèmes d'informations confiée à Frédéric Augier, précédemment Directeur général des Services immobiliers aux particuliers. Il aura pour mission de coordonner l'innovation digitale en lien direct avec la Direction générale du groupe immobilier, tout en assurant les fonctions supports d'organisation et de systèmes d'information. Au sein du pôle Services immobiliers aux particuliers, Frédéric Verdavaine est nommé Directeur général, sous la responsabilité d'Hervé Denize, Président-Directeur général du pôle et aux côtés de Frédéric Monssu, Directeur général en charge de l'animation, de la coordination et du maillage du réseau depuis septembre 2013. Frédéric Verdavaine animera l'ensemble des directions transverses et fonctionnelles du pôle dans la continuité de la stratégie de renforcement des Services immobiliers aux particuliers. La prise de fonction de Frédéric Verdavaine est effective depuis le 1er septembre 2014. Titulaire d'une licence d'anglais, d'un magistère en développement des ressources humaines et d'un MBA HEC/CPA, Frédéric Verdavaine était précédemment Directeur général du Groupe NDFI, leader dans les métiers de l'intermédiation immobilière dans le Nord - Pas de Calais, après une première expérience dans le monde immobilier comme Directeur général du Groupe GHI, groupe immobilier leader dans le Nord - Pas de Calais (de 2007 à 2011).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un de la promotion immobilière résidentielle en France avec 11,5 % de part de marché : accès facilité au foncier et au financement, notoriété de la marque... ; - Diversification dans les services limitant le caractère cyclique de l'activité (16 % des ventes), sous les marques Guy Hoquet et Century 21 pour les réseaux, Oralia et Perl dans l'administration de biens (n° 2 en France); - Faibles stocks d'invendus ; - Diminution du taux de TVA à compter de 2014 sur les logements sociaux (bonne nouvelle pour le groupe, les institutionnels représentant 36 % des réservations) ; - Visibilité correcte, avec un carnet de commandes de 18 mois dans la promotion et capacité à surperformer un marché stagnant ; - Politique de distribution généreuse, qui sera reconduite en 2014 et 2015 au même niveau.

Les points faibles de la valeur

- Climat économique défavorable aux ventes de logement neufs : durcissement des conditions d'octroi de crédit par les banques et manque de confiance des ménages ; - Recul en France de la promotion résidentielle et des transactions sur le marché de l'ancien ; - Erosion des marges dans les divisions logement et services&réseaux ; - Dégradation de la situation financière après l'acquisition des réseaux Oralia et Perl ; - Manque régulier de visibilité sur l'évolution de la politique du logement en France.

Comment suivre la valeur

- Forte exposition à la santé du marché immobilier d'habitation : sensibilité à l'évolution des prix des terrains à bâtir, des prix au mètre carré et de la santé financière des ménages ; - Impact de la révision de la loi Alur et des mesures de soutien à l'immobilier -baisse de la TVA à 5 % sur les logements sociaux et à 10 % dans les logements intermédiaires ; - Evolution de l'actif net réévalué ou ANR, donnée-clé du secteur foncier en Bourse, à comparer au cours de Bourse ; - Evolution du taux de vacance des immeubles, indicateur du marché immobilier, de la vitesse de commercialisation des logements et des stocks; - Effet décalé de plusieurs trimestres des reprises des commandes dans les comptes (modèle de Vente en l'Etat Futur d'Achèvement- VEFA -) ; - Atteinte des objectifs 2014 de 10 000 réservations dans le résidentiel, d'un chiffre d'affaires supérieur à 2,5 Mds et d'un ROC de plus de 170 M et, pour 2015, d'une marge opérationnelle supérieure à 15 % ; - Evolution de la marge de la branche services, qui devrait remonter après l'acquisition d'Oralia ; - Interrogations récurrentes sur le tour de table et la cession possible par BPCE de ses 41,4 %, considérés comme non stratégiques (à suivre avec la mise en place de Bâle III) ; présence également de Bpifrance à hauteur de 5 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Le marché de l'immobilier ancien résiste, comme l'atteste le bilan dressé par les notaires pour 2013. Sur le plan national la baisse moyenne des prix des logements anciens s'est limitée à 1,4% sur un an, aussi bien pour les appartements que pour les maisons. Le recul est plus prononcé en Ile-de-France (- 1,9%) que dans les autres régions (- 1%). Quant au volume des transactions, il a progressé de 2,7% par rapport à 2013. Cette année, les notaires estiment que la lente érosion des prix, qui devrait se poursuivre, devrait permettre une remontée du nombre des transactions. Du côté du logement neuf, du fait d'un recul de 13% des permis de construire octroyés et des mises en vente de logements neufs l'an dernier, les promoteurs craignent que les ventes retombent cette année sous la barre des 70.000 logements, leur plus mauvais niveau depuis 1995. L'an passé, seuls 40% des logements ont été vendus à des investisseurs en locatif, contre 60% en 2010 avec le régime Scellier. Les ventes à investisseurs ne se sont donc élevées qu'à 30.000 (sur 75.000 au total), et ont reculé de 4% en un an. FTB/ACT/