BOUYGUES Telecom proposera les contenus Netflix sur ses box TV en novembre

15/09/2014 - 08:11 - Option Finance

(AOF) - Bouygues Telecom a annoncé ce lundi avant l'ouverture du marché parisien qu'il avait signé un accord avec Netflix, groupe américain et numéro un mondial de la SVOD (vidéo à la demande par abonnement). L'accès aux contenus de Netflix sera proposé aux clients Bbox Sensation ainsi qu'aux futurs clients de la box Android de l'opérateur à partir du mois de novembre. Les abonnés de Bouygues Telecom peuvent déjà bénéficier aujourd'hui des contenus de Netflix sur leurs écrans connectés (téléphones connectés, tablettes, ordinateurs) via la 4G (Internet à très haut débit), précise Bouygues Telecom. " Nous sommes très heureux et très fiers d'annoncer la signature de ce partenariat avec le leader mondial de la SVOD ", a déclaré Olivier Roussat, président-directeur général de Bouygues Telecom. " Nous allons continuer d'enrichir notre offre pour que nos clients aient accès au meilleur des contenus innovants, à la maison et en mobilité ". " Nous sommes très heureux d'annoncer ce partenariat avec Bouygues Telecom, afin d'offrir l'incroyable expérience Netflix à ses clients", a de son côté indiqué Reed Hastings, président-directeur général et co-fondateur de Netflix.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Holding industriel aux positions mondiales, historiquement dans le BTP puis diversifié dans les médias, les télécoms et l'énergie ; - Trois pôles d'activité sur des cycles économiques différents : la construction avec le numéro mondial Bouygues Construction (37 % du chiffre d'affaires), les routes avec Colas, également leader mondial (40 %), l'ingénierie civile et la promotion immobilière (7 %) ; les médias avec TF1, détenu à 43,7 % (7 % du chiffre d'affaires) et la téléphonie avec Bouygues télécoms (14 %) ; le transport énergétique avec Alstom, détenu à 29,4 % ; - Dans l'activité construction, forte présence dans les émergents ; - Gestion patrimoniale prudente, notamment dans la maîtrise des coûts, issue du caractère familial du groupe ; - Structure financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Décote appliquée en Bourse en raison du statut de conglomérat ; - Part importante de la France dans le chiffre d'affaires ; - Doutes des investisseurs sur la stratégie globale, après l'échec de diversification dans le nucléaire avec Alstom, dont la participation a dû être dépréciée dans les comptes 2013 ; - Très forte cyclicité des activités Construction/Immobilier et Routes par ailleurs sensibles aux dispositifs fiscaux sur l'immobilier ; - Dans la téléphonie, insuffisance de la taille en haut-débit fixe et insuffisance de gains de parts de marché malgré le lancement de l'offre 4G (avantage compétitif avec une couverture des 2/3 de la population française, mais au prix d'une dérive des coûts).

Comment suivre la valeur

- Activité construction et routes influencée par l'état général de l'économie (niveau de confiance des ménages et mises en chantier) et par les actions de relance des gouvernements ainsi que les mesures fiscales ; - Volatilité boursière liée aux annonces sur les télécoms et aux résultats de TF1 ; - Dans la téléphonie, spéculations sur un rapprochement avec Orange ; - Utilisation du cash qui sera tiré de la cession par Alstom de sa branche énergie et incertitudes sur le maintien de la position dans Alstom ; - Pour 2014, atteinte des objectifs, revus en baisse, d'un chiffre d'affaires en baisse de 1 à 2 % ; - Valeur non opéable, la famille fondatrice détenant encore 20,5 % des actions (29,2 % des droits de vote) et les salariés 23,7 % (28,7 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - BTP

La Fédération française du bâtiment (FFB) estime que l'activité du secteur devrait encore baisser de 0,4% cette année. Après quatre ans d'une baisse continue des effectifs salariés en France, la FFB anticipe un net ralentissement de la destruction d'emplois cette année. 7.000 postes disparaitraient contre plus de 25.000 en 2013. La FFB se félicite de certaines dispositions de la loi sur l'accès au logement et la rénovation urbaine (Alur), comme le plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI). Néanmoins, il en déplore d'autres, tel que l'encadrement des loyers. Dans un environnement de plus en plus difficile, les entreprises pourraient recourir davantage à des travailleurs détachés, venant d'autres pays de l'Union européenne. La FFB rappelle qu'en 2013, 120.000 travailleurs détachés existaient en France, dont un tiers dans le bâtiment, contre seulement un millier en 2000. FTB/ACT/