(AOF) - Les Bourses européennes ont poursuivi leur repli au premier jour de la réunion de politique monétaire de la Fed et à l'avant-veille du référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Dans ce contexte, la nouvelle baisse de l'indice de confiance des investisseurs allemands Zew en septembre a conforté la prudence des opérateurs. Au chapitre des valeurs, Orange a perdu du terrain après l'annonce d'une OPA amicale sur l'espagnol Jazztel. La nouvelle stratégie de Publicis a été, elle, bien accueillie. Le CAC 40 a reculé de 0,44% à 4 409,15 points. Le FTSE Eurotop 100 a perdu 0,34% à 2 780,82 points. Au chapitre des valeurs européennes, Thomas Cook (-6,38% à 121,70 pence) a marqué le pas à la Bourse de Londres après avoir fait état d'un ralentissement de ses réservations, pour le quatrième trimestre, en Allemagne, marché particulièrement stratégique pour le voyagiste britannique, dans la mesure où elle représente un tiers de ses revenus. Les réservations ont nettement ralenti à la fin du mois de juillet, dans la droite ligne de la détérioration de la confiance du consommateur outre-Rhin. Une défiance essentiellement due à la crainte des répercussions des sanctions européennes contre la Russie. Orange s'est replié de son côté de 1,35% à 11,29 euros. Le titre de l'opérateur historique français a été pénalisé par son offre de rachat de Jazztel. Cette OPA amicale portant sur 100% du capital de son concurrent espagnol s'élève à 13 euros par action en numéraire, soit une prime de 34% sur la moyenne du cours du titre Jazztel depuis un mois, précise l'ex-France Telecom dans son communiqué, ce qui valorise l'ensemble de Jazztel à 3,4 milliards d'euros. Du côté des hausses, Publicis (+0,41% à 56,62 euros) s'est distingué après la divulgation de nouveaux objectifs à quatre ans et la refonte de l'équipe de direction du groupe de publicité. Echaudé par l'échec récent de la fusion avec son concurrent américain Omnicom, Publicis entend visiblement accélérer la réorientation de ses activités traditionnelles vers les technologies digitales. Il se dote ainsi d'un nouveau plan de bataille à échéance 2018, dont les détails seront présentés avant la fin octobre.
L'indice Zew du sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques est ressorti à 6,9 en septembre après 8,6 en août et un consensus de 4,8. Au mois d'août, les prix à la production sont restés stables aux Etats-Unis, alors que le consensus des économistes interrogés par Reuters tablait en moyenne sur une hausse de 0,1%, en ligne avec la hausse du mois de juillet. Hors éléments volatiles comme l'énergie et l'alimentation, les prix à la production sont eux aussi restés stables après une hausse de 0,2% en juillet. Le marché attendait +0,1%. La réunion du Comité de politique monétaire de la Fed débute aujourd'hui pour s'achever demain. A 17h35, l'euro est quasi stable (-0,01%) à 1,2938 dollar.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5