(AOF) - Innate Pharma a dévoilé ce mercredi avant l'ouverture de la Bourse de Paris des résultats en net repli au titre de son premier semestre, suite à la baisse du montant reconnu au titre de l'étalement du paiement initial relatif au contrat de licence signé avec Bristol-Myers Squibb, et à l'augmentation des charges opérationnelles résultant principalement des coûts relatifs au programme IPH4102, entré en développement préclinique réglementaire au quatrième trimestre 2013. La société pharmaceutique spécialisée dans le développement d"anticorps contre le cancer et les maladies inflammatoires a ainsi nettement creusé sa perte nette, qui a atteint au 30 juin près de 9,04 millions d'euros, contre 2,32 millions un an plus tôt. La perte opérationnelle a, pour sa part, plus que quadruplé et ressort à 9,06 millions d'euros, contre 2,18 au 30 juin 2013. Enfin, le revenu opérationnel a chuté de 40,7% à 4,14 millions d'euros. Concernant sa trésorerie, Innate Pharma indique qu'elle s'élevait fin juin dernier à 78,9 millions d'euros. Le groupe rappelle avoir réalisé une augmentation de capital de 50 millions d'euros en juin. Enfin, le groupe a annoncé la nomination ce mois-ci de Pierre Dodion au poste de directeur médical et membre du comité exécutif de la société. Pierre Dodion était dans ses dernières fonctions Senior Vice-président et responsable Corporate Development and Operations d'ARIAD Pharmaceuticals (2010-2013), puis Associate Partner à Alacrita LLC (2014). Il devient Directeur Médical d'Innate Pharma en remplacement de Marcel Rozencweig, qui devient Président de la filiale d'Innate Pharma SA, Innate Pharma Inc., établie dans le Delaware. Marcel Rozencweig représentera Innate Pharma SA dans ses interactions avec les parties prenantes américaines et reste à ce titre membre du Comité Exécutif de la Société.
Pharmacie - Santé
Moody's a renouvelé la perspective "stable" pour le secteur pharmaceutique dans le cadre d'une étude sectorielle sur les douze à dix-huit prochains mois. L'introduction de nouveaux produits devraient assurer la poursuite de la croissance de l'industrie, qui semble avoir résolu la perte de brevets majeurs. Le bénéfice brut d'exploitation (EBITDA) moyen devrait croître de 2 à 3%, grâce à plusieurs facteurs : l'augmentation de la proportion de médicaments sous ordonnances, l'accroissement des ventes sur les marchés émergents et les hausses de tarifs aux Etats-Unis. L'agence de notation considère que le secteur devrait être soumis à un ralentissement des mises sur le marché de médicaments à fort potentiel de chiffre d'affaires (blockbusters) cette année et l'année prochaine. En France le contexte se durcit avec l'annonce par les autorités d'un nouveau plan d'économies de 3,5 milliards d'euros sur les trois prochaines années. FTB/ACT/