(AOF) - Ausy a dévoilé, après la clôture de la Bourse, un résultat net part du groupe en forte progression de 73,3% à 5,2 millions au titre du premier semestre. La SSII francilienne a, en outre, fait état d'un résultat opérationnel courant en progression de 17,7% à 10,5 millions d'euros, ainsi qu'un résultat opérationnel, également en hausse de 15,9% à 8,7 millions d'euros. En revanche, les revenus du groupe s'effritent sur la période, de -1,3% à 161,8 millions d'euros. Un repli essentiellement dû une forte décroissance de l'activité en Allemagne liée à l'arrêt brutal des programmes aéronautiques. Avec 96,6 millions d'euros de capitaux propres part du groupe et une capacité d'autofinancement en progression de 11 % par rapport à fin juin 2013, Ausy estime bénéficier d'une situation financière " toujours solide ". L'endettement net (53% des fonds propres) ainsi que le coût de cet endettement (0,7% du chiffre d'affaires) restent maîtrisés au 30 juin. En guise de perspectives, la SSII annonce vouloir poursuivre, " au cours des prochains mois " sa recherche de nouvelles opportunités de croissance externe. Pour accompagner cette dynamique, le groupe a récemment souscrit un Euro PP pour un montant de 30 millions d'euros remboursable à 7 ans. Au regard de ces éléments et des performances de ce premier semestre, le groupe Ausy réaffirme sa confiance dans l'atteinte des objectifs du plan avenir 2015.
Informatique - SSII
Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/