ROUGIER renoue avec les bénéfices au premier semestre

23/09/2014 - 18:10 - Option Finance

(AOF) - Rougier a renoué avec les bénéfices au premier semestre 2014 grâce à une bonne tenue des marchés finaux, une bonne adéquation du mix-géographique et une progression régulière des prix de vente. Le résultat net part du groupe du spécialiste de la transformation et du négoce des bois tropicaux et exotiques est ressorti à 63 000 euros après une perte de 10,194 millions un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant s'est établi à 2,599 millions contre - 4,415 millions au premier semestre 2013. Le taux de marge opérationnelle sur le semestre ressort à 3,5% du chiffre d'affaires consolidé, soit un niveau comparable au second semestre 2013. Au bilan, les capitaux propres totaux sont stables à 61,4 millions au 30 juin 2014. La dette financière nette est en augmentation à 56,4 millions contre 50,3 millions à fin 2013. L'augmentation des stocks bloqués au port de Douala et l'accroissement des créances fiscales à recouvrer sur les trois Etats africains, qui se montent au total à 12,6 millions au 30 juin 2014, ont entraîné un alourdissement du besoin en fonds de roulement sur le semestre de 6,7 millions, qui a pesé directement sur la dette financière. Le groupe a assuré que les perspectives pour l'ensemble de l'exercice 2014 étaient en ligne avec les tendances amorcées depuis le second semestre 2013. Dans ce contexte, Rougier a maintenu ses priorités stratégiques : redressement opérationnel au Gabon, consolidation des activités au Cameroun et au Congo, et développement des synergies dans Rougier Sylvaco Panneaux en France.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - Matériaux

Le SFIC anticipe une nouvelle baisse de la consommation de ciment en 2014 (de 2,5%). Les volumes atteindraient ainsi 18,7 millions de tonnes, un niveau historiquement bas depuis trente ans. Du côté des travaux publics (un tiers des débouchés des cimentiers), les financements sont fragilisés par la baisse des dotations et la remise en cause de l'écotaxe. Pour le bâtiment, le SFIC anticipe une nouvelle baisse de la consommation. A ce contexte peu favorable, s'ajoutent deux menaces selon le SFIC : les importations de clinker (un constituant du ciment artificiel) qui pourraient croître à court terme et le coût de l'électricité. Les industriels estiment que la suppression du plafonnement de la contribution au service public d'électricité (CSPE), et la hausse du prix régulé de l'électricité (dispositif ANREH) va dégrader les marges opérationnelles de la profession. FTB/ACT/