ALTEN : résultat net en hausse de 5% au premier semestre

24/09/2014 - 08:27 - Option Finance

(AOF) - Alten a dévoilé, avant l'ouverture des marchés, un résultat net part du groupe en hausse de 5% à 34,2 millions d'euros au titre du premier semestre tandis que le résultat opérationnel du groupe de conseil en ingénierie et technologies s'apprécie de 7,4% à 50,5 millions d'euros par rapport à l'année dernière. Le résultat opérationnel d'activité progresse, quant à lui, de 8,5% à 57,6 millions d'euros, soit 8,5% du chiffre d'affaires du semestre qui s'établit à 680,1 millions d'euros contre 613 millions l'année dernière à pareille époque. Le résultat opérationnel d'activité avait représenté 8,8% des ventes au premier semestre 2013. L'activité en France progresse légèrement à 384,3 millions d'euros contre 381,6 millions l'an passée tandis que les ventes à l'international s'établissent à 295,8 millions d'euros sur la période contre 232,2 pour juin 2013. De son côté, Le cash-flow s'établit à 59,3 millions d'euros soit 8,7% du chiffre d'affaires, en hausse de 4,2% par rapport à juin 2013. "Le contexte économique reste difficile, et les donneurs d'ordres européens sont sous forte contrainte budgétaire", a déclaré le groupe dans un communiqué. S'agissant des perspectives pour l'exercice en cours, en dépit d'une croissance embarquée négative, le groupe annonce vouloir enregistrer cette année "une croissance organique qui devrait s'accélérer et être comprise entre 2% et 3% au second semestre 2014." Alten poursuivra également sa stratégie de croissance externe, en France et à l'étranger, pour accélérer son développement.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader européen du conseil en technologies avec trois métiers, l'ingénierie et le conseil en technologies, les réseaux télécoms et multimédia et les systèmes d'information ; - Chiffre d'affaires équilibré entre les clients (énergie pour 20,6 %, aéronautique et spatial pour 16,9 %, automobile pour 17,5 , finances/tertiaire pour 15,4 %...) ; - Montée des revenus à l'international (à 43,5 % du chiffre d'affaires total), notamment en Allemagne (10 % des revenus), grâce à une croissance externe très dynamique (5 acquisitions sur les 8 premiers mois 2014); - Bonne mobilité géographique et sectorielle des collaborateurs ; - Positionnement sur le marché porteur de l'externalisation des travaux de R&D, estimé à 27-30 % en France et plus de 15 % en Europe ; - Situation financière très saine, finançant sans endettement la distribution aux actionnaires et la croissance externe, chacune de l'ordre de 30 M par an.

Les points faibles de la valeur

- Activité encore dépendante de secteurs cycliques comme l'aéronautique, les télécoms et l'automobile (Airbus = 1er premier client) ; - Difficultés à recruter suffisamment d'ingénieurs malgré l'acquisition de Geci Engineering ; - Diversification géographique encore faible ; - Forte contrainte budgétaire chez les clients européens ; - Valeur relativement chère en Bourse, à ses plus hauts depuis 14 ans ;

Comment suivre la valeur / - Pressions sur les prix en France et inflation des salaires en raison de la pénurie d'ingénieurs ; - L'essentiel des charges d'exploitation provient des salaires. A ce titre, suivre l'évolution des effectifs, du temps de mission des consultants et du taux d'intercontrat (92,1 % à fin juin 2014) ; - Objectif pour 2017 : franchir le cap des 20 000 salariés, dépasser le seuil de 50 % d'activité à l'international en ayant une taille critique dans chaque pays de 1 500 salariés ; - Redressement des marges, au niveau du groupe, de Geci Engineering, spécialiste des calculs de structure pour l'aéronautique et le spatial, acquis fin 2013 ; - Spéculations récurrentes sur la cession de la position de 9,2 % dans Ausy ; - Vers des acquisitions d'ici la2014 d'un montant de 70 M environ ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse de 2 à 3 % des revenus ; - Capital ouvert, les dirigeants-fondateurs étant minoritaires (Simon Azoulay avec 3,42 %, Gérald Attia avec 0,27 % et Bruno Benoliel avec 0,16 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/