LAURENT-PERRIER se dote d'un nouveau président

25/09/2014 - 17:54 - Option Finance

(AOF) - Le Conseil de Surveillance de Laurent-Perrier a décidé de nommer Stéphane Dalyac, à la présidence du Directoire, a annoncé jeudi après bourse le groupe de vins de Champagne. Il succèdera à Michel Boulaire, qui en assumait les fonctions depuis mai 2010. Stéphane Dalyac a travaillé au sein du groupe Danone de 1992 à 2002, occupant différents postes marketing et commercial, notamment au Royaume Uni. Il rejoint ensuite le Groupe Yoplait en 2002, où il a été nommé Directeur Général Europe en 2011. Aujourd'hui âgé de 51 ans, Stéphane Dalyac est ingénieur agronome, diplômé de l'Institut National Agronomique Paris-Grignon et de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, et titulaire d'un DEA de mathématiques financières de l'université Paris Dauphine. Fort de son expérience de Direction Générale Internationale, Stéphane Dalyac aura pour mission d'accélérer la croissance de Laurent-Perrier, pour faire franchir au Groupe une nouvelle étape dans la stratégie de valeur menée depuis de nombreuses années.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

L'embargo russe sur les produits agricoles et agroalimentaires européens (excepté le vin), en vigueur jusqu' 8 août 2015 en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne, pèse sur le secteur agro-alimentaire français. La France est le dixième fournisseur de la Russie, derrière l'Allemagne, la Pologne et devant l'Italie et l'Espagne. Selon le président du principal syndicat agricole, la FNSEA, le commerce agroalimentaire avec la Russie croît de 10% par an depuis une dizaine d'années et représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Cet embargo intervient alors que la situation est déjà difficile pour le secteur, qui a enregistré pour la première fois un net recul en volume de sa production au premier semestre 2014 (-2,2% contre + 0,6% en 2013), selon l'Insee. L'Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) estime que, depuis le début de l'année, un millier d'emplois ont été supprimés. La situation est particulièrement critique dans les secteurs du porc et de la volaille. En cause, notamment, la guerre des prix, qui pèse sur la rentabilité. FTB/ACT/