YUM BRANDS rate le consensus de ventes à troisième trimestre mais excède celui du bénéfice

08/10/2014 - 14:19 - Option Finance

(AOF) - Yum Brand a publié une baisse de 14% de ses ventes à surface comparable en Chine au troisième trimestre, pénalisé par le dernier scandale alimentaire dans le pays ces derniers mois. Sur l'ensemble de son activité, la maison-mère de KFC et Pizza Hut a enregistré un bénéfice net de 404 millions de dollars, soit 89 cents par action, contre 153 millions ou 33 cents un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, son bénéfice par action a crû de 4 cents sur un an, à 89 cents, excédant ainsi d'un cent le consensus des analystes interrogés par Reuters. En revanche, ses ventes trimestrielles ont déçu en ressortant à 3,35 milliards de dollars là où le marché attendait 3,45 milliards. A l'échelle du groupe, la marge des restaurant de Yum Brands a cédé 2,7 points sur un an, à 14,9% du chiffre d'affaires. En termes de perspectives, Yum Brands a abaissé sa prévision de bénéfice par action sur l'année, tablant sur une hausse de 6 à 10% de celui-ci, contre un objectif de +20% jusqu'alors. Les ventes devraient continuer de croître en Chine sur l'année, à surface commerciale comparable, mais seront en repli sur le dernier trimestre.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

L'embargo russe sur les produits agricoles et agroalimentaires européens (excepté le vin), en vigueur jusqu' 8 août 2015 en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne, pèse sur le secteur agro-alimentaire français. La France est le dixième fournisseur de la Russie, derrière l'Allemagne, la Pologne et devant l'Italie et l'Espagne. Selon le président du principal syndicat agricole, la FNSEA, le commerce agroalimentaire avec la Russie croît de 10% par an depuis une dizaine d'années et représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Cet embargo intervient alors que la situation est déjà difficile pour le secteur, qui a enregistré pour la première fois un net recul en volume de sa production au premier semestre 2014 (-2,2% contre + 0,6% en 2013), selon l'Insee. L'Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) estime que, depuis le début de l'année, un millier d'emplois ont été supprimés. La situation est particulièrement critique dans les secteurs du porc et de la volaille. En cause, notamment, la guerre des prix, qui pèse sur la rentabilité. FTB/ACT/