(AOF) - Ucar a dévoilé, après la clôture des marchés, un résultat net part du groupe en hausse de 61,6% à 341 000 euros au titre du premier semestre. En outre, le groupe spécialisé dans la location de voitures et d'utilitaires a vu son résultat d'exploitation s'apprécier de 8,1% à 439 000 euros tout comme son résultat courant qui a progressé de 10,8% à 462 000 euros sur la période. En revanche, le groupe Ucar a vu son chiffre d'affaires reculer de 6,7% à 26 978 millions d'euros, par rapport au premier semestre 2013. Le groupe souligne que ces bonnes performances " résultent principalement des efforts de redressement des succursales, dont la perte d'exploitation a été réduite significativement sur le semestre ". Le groupe ajoute que " du fait de la crise persistante du secteur de la location, la baisse de l'activité services aux réseau, combinée à une progression nette modérée du nombre de franchisés, n'a pas permis de bénéficier à plein de cette amélioration de la rentabilité des succursales ". En outre, l'augmentation des charges dédiées aux projets de développement international a également pesé sur les résultats. S'agissant des perspectives sur l'ensemble de l'exercice, UCAR anticipe " dans un contexte de marché difficile, avec une consommation nationale en berne " une poursuite des mêmes tendances pour le second semestre : pertes réduites sur les succursales mais moindre rentabilité des activités de service aux réseaux.
Services aux entreprises
Depuis 2009 un transporteur européen peut livrer des marchandises entre deux villes d'un autre pays pour limiter le nombre de trajets à vide. Selon la Fédération Nationale des Transports Routiers et les autorités, cette pratique (le cabotage) favorise le dumping tarifaire. Or les camionneurs français pratiquent vingt fois moins le cabotage à l'étranger que ne le font leurs homologues européens en France. La Fédération propose la création d'un statut commun de conducteur européen dans les cinq ans à venir. Le secteur de l'intérim est soumis à une évolution importante avec la création du statut du CDI intérimaire, existant déjà en Italie, Allemagne, Suède, et aux Pays-Bas. Ce nouveau contrat de travail assure une garantie minimale mensuelle de rémunération entre deux missions, non travaillées. La profession en annonce 20.000 sur trois ans. FTB/ACT/