(AOF) - Voyageurs du monde a enregistré une perte nette du groupe de 1,7 million d'euros au premier semestre, contre une perte plus importante, l'an passée à pareille époque, de 3,5 millions. L'agence de voyages a également réduit sa perte opérationnelle sur la période à 2,9 millions d'euros, contre une perte de 4,9 millions au premier semestre 2013. Le groupe a également vu ses revenus progresser de 11,2% (+6,8% hors effet Coupe du Monde) à 141,9 millions d'euros, dans un marché touristique hexagonal en recul de 2,3%. S'agissant des perspectives sur l'ensemble de l'exercice en cours, au 11 octobre, les départs acquis sur l'année 2014, qui représentent 91% du chiffre d'affaires 2013, sont en progression de 8,6% (+6% hors effet Coupe du Monde FIFA 2014 ). L'agence de voyages ajoute que le chiffre d'affaires de l'exercice 2014 ainsi que les résultats devraient être en croissance significative, " sauf événement particulier ". Toutefois, Gilbert Dupont, même s'il souligne que le groupe a maintes fois démontré sa capacité à compenser le manque à gagner sur certains pays par une réorientation des clients vers d'autres destinations, estime que la visibilité est "faible" sur 2015. Par voie de conséquence, le bureau d'études revoit à la baisse ses prévisions 2015, avec un chiffre d'affaires estimée à 342,2 millions d'euros, contre 372,3 millions d'euros précédemment et abaisse son objectif de cours de 42,6 euros à 35,5 euros.
Hotellerie et loisirs
En 2013 la France est demeurée le pays le plus visité devant les États-Unis et l'Espagne, attirant 84,7 millions de touristes étrangers. Les Chinois sont désormais les premiers visiteurs asiatiques (+23,4% à 1,7 million). En dépit de ces bonnes performances la France ne se situe qu'à la troisième place en termes de recettes (56,1 milliards de dollars), derrière les États-Unis (près de 140 milliards) et l'Espagne (60,4 milliards). Si les séjours sont plus longs sur notre territoire, la part de l'hôtellerie et des hébergements payants recule (67,1% en 2013 contre 69,6% en 2007), les visiteurs optant plutôt pour l'hébergement chez la famille, les amis, ou l'échange d'appartements. Entre 2000 et 2015, l'offre très haut de gamme d'hôtels à Paris aura augmenté de 50%, passant de neuf établissements (Ritz, Crillon, George V, Meurice, Royal Monceau, Bristol, Plaza Athénée, Prince de Galles, Lutetia) à quinze (en ajoutant Park Hyatt, Fouquet's Barrière, Shangri-La, Mandarin Oriental, Peninsula et Cheval Blanc). L'arrivée des chaînes asiatiques (Raffles et Shangri-La en 2010 et Mandarin Oriental en 2011), oblige les acteurs traditionnels, comme le Plaza Athénée, le Ritz et le Crillon, à réagir et à mener des rénovations. FTB/ACT/