NEXTRADIOTV : hausse du chiffre d'affaires trimestriel due à la TV

16/10/2014 - 18:25 - Option Finance

(AOF) - NextRadioTV a indiqué que son chiffre d'affaires avait bondi de 16% au troisième trimestre pour atteindre 38,6 millions d'euros, grâce à la forte progression (+34%) des revenus de sa branche TV. Le chiffre d'affaires de cette dernière a culminé à 20 millions d'euros, alors que la radio et le pôle digital ont parfaitement stagné sur la période à respectivement 15,2 millions et 3 millions d'euros. Les autres activités, très marginales, ont crû, passant de 0 à 0,4 million d'euros. L'activité TV a profité du doublement des recettes de la chaîne RMC Découvertes, précise le groupe de médias. En termes de perspectives pour le quatrième trimestre, le groupe d'Alain Weil estime que le pôle TV "pourrait" afficher une croissance de son chiffre d'affaires supérieure à 20%. L'objectif du pôle de radio est de voir son chiffre d'affaires enregistrer une légère hausse, tout comme l'activité digitale.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La presse écrite française a continué à éprouver des difficultés l'an passé. Le chiffre d'affaires du secteur (quotidiens et magazines) a, en effet, perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. C'est la sixième année consécutive de baisse d'activité pour le secteur. Cette évolution négative a surtout été provoquée par une baisse des recettes publicitaires, qui n'a pu être compensée par la progression des recettes numériques. La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que ces dernières représentaient à peine 5% du chiffre d'affaires des trois cents plus grands acteurs de la presse en France en 2013. L'an passé les ventes de diffusion (ventes au numéro et abonnements) ont baissé de 3,5% et les recettes publicitaires ont chuté de 8,5%, suite au recul des recettes liées à la vente d'encarts et aux petites annonces, qui souffrent particulièrement de la mauvaise conjoncture. La DGMIC prévoit que le secteur de la presse écrite française est installé de façon durable dans un cycle négatif et que son modèle économique doit se transformer en profondeur. FTB/ACT/