AIR LIQUIDE soutient l'expédition polaire Under the Pole II

17/10/2014 - 12:45 - Option Finance

(AOF) - La forte sensibilité de l'Arctique au réchauffement climatique en fait une zone de test particulièrement intéressante pour évaluer les multiples effets de ce réchauffement. Dans le cadre de ses missions de préservation de l'atmosphère et d'amélioration de la fonction respiratoire, la Fondation Air Liquide soutient l'expédition polaire Under the Pole II, qui vise à étudier l'écosystème arctique sur l'ensemble de son cycle annuel, à la fois en surface et sous la banquise. Under The Pole est une série d'expéditions polaires dirigées par le jeune explorateur Ghislain Bardout, destinée à explorer la face cachée des régions arctique et antarctique pour en acquérir une meilleure connaissance scientifique. La Fondation Air Liquide avait déjà soutenu en 2010 la première expédition au pôle Nord. La deuxième expédition a quitté en janvier 2014 le port de Concarneau en France, pour un parcours de 22 mois à destination du Groenland. Des plongées sous-marines sont effectuées quotidiennement pour réaliser des prises de vue et à des fins de recherche scientifique. Au total, 12 programmes de recherche seront menés en partenariat avec des universités européennes et des chercheurs internationaux. La Fondation Air Liquide soutient deux programmes de recherche : un programme de recherche environnementale et un programme de recherche respiratoire. Le programme de recherche environnementale porte sur les interactions entre banquise, atmosphère et océan. L'expédition va déterminer les quantités de dioxyde de carbone (CO2) séquestrées dans l'océan profond. En se formant, les glaces polaires piègent en effet du CO2 et de l'oxygène. Ces gaz s'accumulent dans des poches d'eau sursalée (" brines " ou saumure). De par leur densité plus élevée, ces poches coulent en emportant vers les profondeurs de l'océan les gaz ainsi piégés. Leur mesure permettra d'évaluer l'ampleur du phénomène et son impact sur le changement climatique. Le programme de recherche respiratoire s'intéresse à la physiologie humaine lors des plongées autonomes en eau profonde et très froide. Plusieurs mesures physiologiques des plongeurs seront analysées lors de plongées à 100 mètres pour suivre la tolérance du corps humain en milieu extrême et optimiser les recommandations de sécurité aux plongeurs. Avec sa dotation de 120 000 euros sur deux ans, la Fondation Air Liquide contribue à l'achat d'équipements nécessaires à ces deux programmes de recherche. La Fondation fournit également des gaz de plongée et kits d'oxygénothérapie à l'expédition.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des gaz industriels et médicaux, structuré entre la branche gaz et services (91 % des ventes), la branche ingénierie et construction et la branche " autres " qui comporte les équipements pour producteurs d'acier et l'activité espace et aéronautique ; - Positionnement sur des marchés à la fois porteurs et défensifs (santé, cogénération, hydrogène...) ; - Stratégie d'investissement dans les pays émergents afin de diminuer la part de l'Europe (46 %) dans le chiffre d'affaires, au profit de l'Asie-Pacifique (22 %) et des Amérique (20 %); - Modèle économique fondé sur les contrats pluri-annuels et les partenariats industriels de long terme offrant une bonne visibilité des résultats futurs et une rentabilité élevée avec 25 % de marge d'exploitation ; - Maintien à un niveau élevé de la R&D et des investissements, créateurs de croissance future ; - Solidité de la structure financière malgré le programme d'acquisitions 2012 et 2013 (Gasmedi, LVLMedical, Nordicinfu Care, BiotechMarine...) ; - Fidélisation des actionnaires par un taux de distribution des dividendes maintenu à 50 % du bénéfice et par des programmes d'attributions gratuites tous les deux ans; - Valeur de fonds de portefeuille, en Bourse depuis 100 ans, aux résultats en croissance régulière .

Les points faibles de la valeur

- Activité fortement capitalistique ; - Retard de la répercussion des hausses des prix dans les contrats " take or pay " qui privilégient la protection des marges à moyen terme ; - Sensibilité à la cherté de l'euro qui a pénalisé le chiffre d'affaires au premier trimestre; - Incertitudes sur la croissance future du chiffre d'affaires annoncée dans le cadre du plan " Alma 2015 " ; - Risque à terme de perte de clients en Europe, en raison des opportunités offertes par le gaz de schiste aux Etats-Unis ; - Exécution du plan de réorganisation de la filiale Air Liquide France Industrie ; - Cherté de la valeur avec un cours à ses plus hauts historiques en juillet 2014.

Comment suivre la valeur

- Evolution des cours du pétrole dont l'évolution affecte les coûts de transport ; - Avancée du plan " Alma 2015 " lancé en 2010, visant à la progression annuelle moyenne de 5% à 7% du chiffre d'affaires, hors effets de change ;l'économie de coûts de 1,3 Md, soit 250 M par an ; des investissements de 12 Mds ; la rentabilité des capitaux employés de 11 % à 13 % ; - Avancées du développement dans les économies émergentes (les 2/3 du portefeuille d'opportunités et 44 % des investissements), notamment en Chine (6,6 % des ventes) ; - Nouvelle croissance du bénéfice en 2014 ; - Capital ouvert, avec une forte présence d'actionnaires individuels (37 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Chimie

Les chimistes ont enregistré des performances mitigées au second trimestre 2014. Le leader mondial, BASF, qui a affiché des revenus quasi stables à 18,46 milliards d'euros, subit des effets de change négatifs mais anticipe toujours une légère augmentation de son bénéfice opérationnel ajusté sur l'ensemble de l'année. Le belge Solvay a pâti d'une perte nette de 292 millions d'euros, liée à des événements exceptionnels, sur le second trimestre. Le groupe a néanmoins publié une hausse de 1,4 point de sa marge au deuxième trimestre (à 18,4%), et table sur une hausse de 7 à 9% de son Ebitda cette année. Le français Arkema a publié un Ebitda en chute de 24,5% au deuxième trimestre et des ventes en recul de 6,7%. Moody's a abaissé sa perspective de "stable" à "négative", tout en laissant sa note à long terme à "Baa2", après l'annonce par celui-ci du rachat de Bostik, la filiale d'adhésifs de Total. L'agence de notation s'attend notamment à ce que l'opération affaiblisse sa situation financière. Quant à l'américain DuPont, il a enregistré des résultats inférieurs aux attentes des analystes au second trimestre. Ses bénéfices ont atteint 1,07 milliard de dollars, contre 1,03 milliard un an avant. Les ventes ont reculé de 1%, à 9,71 milliards de dollars. FTB/ACT/