COCA-COLA pénalisé par la faiblesse de la demande

21/10/2014 - 14:39 - Option Finance

(AOF) - Coca-Cola a publié des résultats trimestriels en baisse. Le numéro un mondial des boissons non-alcoolisées est pénalisé par la stagnation de la consommation. Au troisième trimestre, le bénéfice net s'est établi à 2,1 milliards de dollars, ou 48 cents par action, sur le trimestre clos le 26 septembre, contre 2,4 milliards, ou 54 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le BPA est ressorti à 53 cents, un chiffre supérieur aux attentes de Wall Street qui tablait sur 52 cents. Le chiffre d'affaires a atteint 11,98 milliards, inférieur au consensus (12,14 milliards). Face à la faiblesse de la consommation mondiale de boissons, Coca-Cola a annoncé un plan d'économies de 3 milliards de dollars par an d'ici 2019. Pour cette année, le géant américain s'attend à être en deçà de son objectif de croissance du BPA à long terme proche de 10%.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

L'embargo russe sur les produits agricoles et agroalimentaires européens (excepté le vin), en vigueur jusqu' 8 août 2015 en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne, pèse sur le secteur agro-alimentaire français. La France est le dixième fournisseur de la Russie, derrière l'Allemagne, la Pologne et devant l'Italie et l'Espagne. Selon le président du principal syndicat agricole, la FNSEA, le commerce agroalimentaire avec la Russie croît de 10% par an depuis une dizaine d'années et représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Cet embargo intervient alors que la situation est déjà difficile pour le secteur, qui a enregistré pour la première fois un net recul en volume de sa production au premier semestre 2014 (-2,2% contre + 0,6% en 2013), selon l'Insee. L'Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) estime que, depuis le début de l'année, un millier d'emplois ont été supprimés. La situation est particulièrement critique dans les secteurs du porc et de la volaille. En cause, notamment, la guerre des prix, qui pèse sur la rentabilité. FTB/ACT/