KERING nomme un nouveau directeur général de sa marque Brioni

21/10/2014 - 17:59 - Option Finance

(AOF) - Kering a annoncé mardi après la clôture de la Bourse de Paris la nomination de Gianluca Flore au poste de directeur général (CEO) de Brioni, à compter du 1er novembre 2014. Gianluca Flore succède à Francesco Pesci qui, après avoir réalisé l'intégration de la marque au sein du groupe Kering, va poursuivre de nouvelles opportunités professionnelles, explique le groupe de produits de luxe. Gianluca Flore sera rattaché à Marco Bizzarri, Directeur général du pôle " Luxe - Couture & Maroquinerie " de Kering. En tant que CEO, Gianluca Flore continuera à soutenir la croissance de la marque à l'international et sa réputation sur le marché du prêt-à-porter masculin très haut de gamme, précise Kering dans son communiqué. Avant de rejoindre Brioni, Gianluca Flore a passé plus de 6 ans chez Bottega Veneta, d'abord au poste de président de la région Amériques, puis en tant que directeur Retail & Wholesale Monde et Chief Executive Officer de la région Asie Pacifique. Marco Bizzari, Directeur général du pôle " Luxe - Couture & Maroquinerie " de Kering, a déclaré : " Nous sommes heureux de l'arrivée de Gianluca Flore chez Brioni. Je suis persuadé que sa compréhension du secteur du luxe et son expérience en termes de développement de marque à l'étranger, seront précieuses pour la poursuite du succès et le maintien de la renommée mondiale de la Maison. " Il a ajouté: " Je tiens à remercier chaleureusement Francesco Pesci pour son implication. L'intégration de Brioni dans le groupe Kering était une mission très importante et il l'a accomplie avec succès. La marque peut maintenant entrer dans une nouvelle phase de son développement. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- L'un des leaders mondiaux dans la mode et les accessoires, avec deux grandes divisions : le luxe (66 % des ventes), porté par les marques mondiales Bottega Venetta, Boucheron, Burberry, Gucci, Sergio Rossi et Yves Saint-Laurent, et le " Sport & Lifestyle ", avec Puma ; - Groupe très internationalisé, l'Europe de l'Ouest pesant 30 % des ventes, dont 6 % en France, l'Asie 25 % et l'Amérique du nord 22 % ; - Portefeuille d'activités composé de marques mondiales puissantes renouvelé par des acquisitions à fort potentiel (Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni, Pomellato, montres Ulysse Nardin...) ; - Rentabilité opérationnelle record du pôle luxe ; - Diminution de l'endettement facilitant la croissance externe.

Les points faibles de la valeur

- Déceptions après le recentrage sur le luxe et le sport : difficultés de la division sport, avec des ventes et un résultat de la filiale allemande à 84 % Puma insuffisants en 2013 et à mi-2014, et, dans la division luxe, ralentissement des ventes de Gucci ; - Faiblesse de l'activité en Asie-Pacifique, notamment Hong Kong, Taïwan et Singapour ; - Division par 20 du bénéfice net 2013, amputé par les charges de restructurations, notamment sur Puma et Redcasts, par des dépréciations d'actifs, par des moins-values exceptionnelles, notamment sur Groupe Fnac lors de son introduction en Bourse et par la recapitalisation de La Redoute ; - Valeur chère.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à l'évolution du dollar et du yen ; - Après une décennie de réduction du chiffre d'affaires et de doublement des bénéfices, attentes des investisseurs sur la croissance du chiffre d'affaires : en Asie par le recul des prix d'entrée dans les sacs en cuir et logos plus discrets et, pour Puma, par le repositionnement sur les produits sportifs ; - Rumeurs de reprise du joaillier de luxe Richard Mille, d'ici la fin 2014 d'une part, de cession de l'enseigne Sergio Rossi, d'autre part ; - Impact sur le résultat 2014 des charges sociales pour La Redoute ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse des ventes et du résultat opérationnel grâce à une " stimulation " des marques de luxe, notamment Gucci, et à la relance de Puma ; - Valeur non opéable, Artémis, le holding de la famille Pinault, contrôlant 40,6 % du capital et 55,1 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

L'e-commerce est entré dans une nouvelle phase de son développement. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à naviguer sur leurs téléphones et tablettes pour préparer leurs achats, voire les régler directement. Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), la croissance des ventes sur sites mobiles et applications s'est envolée de 76â‰% au premier trimestre 2014, par rapport à 2013. Cette évolution, qui devrait restructurer l'e-commerce et le commerce en général, annonce une refonte des sites mobiles et des applications mobiles des enseignes. L'évolution technologique des terminaux facilite considérablement les achats et requiert des investissements, à la fois dans iOS d'Apple, Androïd et Windows 8, pour toucher l'ensemble des clients potentiels. FTB/ACT/