Analyse clôture AOF France / Europe - Le rebond se prolonge, les entreprises en vedette

22/10/2014 - 17:45 - Option Finance

(AOF) - Les marchés européens ont poursuivi leur rebond, toujours soutenus par l'espoir d'un nouveau geste de la BCE au lendemain d'informations de presse évoquant de possibles décisions en ce sens. Les investisseurs ont également été rassurés par les résultats solides publiés par plusieurs multinationales américaines, Dow Chemical en tête. A Paris, les opérateurs ont salué l'accélération de la croissance de Valeo au troisième trimestre, mais sanctionné les comptes décevants de Bic. Le CAC 40 a terminé en hausse de 0,58% à 4 105,09 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,53% à 2 656,82 pts. En repli de 0,98% à 57,59 euros, Heineken a accusé l'une des plus fortes baisses de l'AEX d'Amsterdam. Les investisseurs sanctionnent le chiffre d'affaires décevant publié ce matin par le troisième brasseur mondial. Pénalisé par la faiblesse de la consommation de bière en Europe, Russie comprise, le chiffre d'affaires au troisième trimestre n'a progressé que de 0,2% à périmètre comparable à 5,1 milliards d'euros alors que les analystes tablaient sur une hausse de 1,5%, selon Bloomberg. A Paris, Valeo a gagné 1,09% à 85,97 euros à la faveur d'un chiffre d'affaires trimestriel, publié hier soir, en hausse de 10% à 3,06 milliards d'euros. A périmètre et taux de change constants, les revenus de l'équipementier automobile ont crû de 6% soutenu par la dynamique de l'activité Première monte en hausse de 7% à 2,64 milliards sur la période. En revanche, les revenus du groupe ont légèrement reculé, par rapport à l'année dernière, dans le Segment Remplacement, de 1% à 366 millions d'euros. Le titre Bic a dévissé de 8% à 96 euros. Le fabricant de briquets, stylos et rasoirs jetables a publié avant l'ouverture des marchés des résultats décevants au titre du troisième trimestre. Son bénéfice net part du groupe a cédé 3,9% à 65,8 millions d'euros. Le résultat d'exploitation normalisé a, lui, perdu 2,3% à 93,6 millions d'euros, et ne représente plus que 18,8% du chiffre d'affaires contre 20,4% un an plus tôt. Le consensus Reuters tablait sur une marge d'exploitation normalisée de 20,5%.

Les chiffres macroéconomiques

Les prix à la consommation ont progressé de 0,1% en septembre aux Etats-Unis après avoir reculé de 0,2% en août. Ils étaient attendus inchangés. L'indice des prix, hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentaire, a progressé de 0,1%, en ligne avec les anticipations. A 17h40, l'euro recule de 0,45% à 1,2657 dollar.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Agence de notation : Une agence de notation est une agence spécialisée qui attribue des notes, sous la forme de symboles, pour qualifier le risque de crédit attaché à une entreprise et à sa dette (négociée sous forme d'obligation). Standard & Poor's, Moody's et Fitch Ratings sont les principales agences de notation de crédit. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index)  : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5