(AOF) - Si les marchés européens ont terminé la séance de vendredi sur un recul, en raison des inquiétudes liées au possible échec de banques de la zone euro aux tests de résistance de la Banque centrale européenne (BCE), ils ont globalement affiché une hausse sur la semaine. Le CAC 40, en repli de 0,69% sur la journée, s'est octroyé 2,37% sur cinq jours, mettant fin à quatre semaines consécutive de baisse. Même mouvement pour l'indice européen Eurostoxx 50 (+2,40%). A Wall Street, les indices étaient bien orientés à 17h30 et le Dow Jones s'apprêtait à gagner 2,31% depuis vendredi dernier. Les indicateurs macroéconomiques étaient rares ce vendredi, et la hausse inattendue du moral des consommateurs allemands en novembre, mesurée par l'indice GfK, n'a pas suffi à rassurer. Aux Etats-Unis, la hausse de ventes de logements neufs à leur plus haut niveau depuis six ans a cependant légèrement déçu le marché. Une annonce de l'agence Bloomberg selon laquelle 25 établissements bancaires européens auraient échoué aux tests de résistance (" stress tests ") est venue renforcer la tendance baissière. Les résultats de ces mises à l'épreuve des banques doivent être connus le 26 octobre. La BCE a refusé de commenter cette rumeur, ajoutant comme elle l'avait fait quelques jours auparavant que les spéculations sur le sujet étaient sans intérêt d'ici là. Au terme d'une semaine chargée en publications de chiffres d'affaires trimestriels, Michelin a affiché la plus forte baisse hebdomadaire du CAC 40, abandonnant 6,37% après l'annonce mercredi soir d'un abaissement de son objectif de croissance annuel des volumes. A l'inverse, Orange (+8,73%) a bondi sur cinq jours après avoir ralenti le repli de son chiffre d'affaires. L'opérateur a par ailleurs atteint en neuf mois son objectif annuel d'économie de coûts. Le groupe de télécommunications est suivi par les valeurs bancaires Crédit Agricole (+7,52%) et Société Générale (+7,29%). (E.B) FTB/MAF/500