INGENICO revoit de nouveau à la hausse ses objectifs 2014

29/10/2014 - 18:02 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a de nouveau relevé ses objectifs 2014 étant donné sa performance sur les 9 premiers mois de l'année. Le spécialiste des transactions sécurisées anticipe désormais une croissance organique des ventes supérieure à 15%, contre une fourchette de 14 à 16% précédemment communiquée, et une marge d'Ebitda, désormais attendue entre 22,5% et 23%, comparée à une marge d'Ebitda antérieurement annoncée entre 21,5% et 22,5%. Suite à la réalisation de l'acquisition de GlobalCollect au 30 septembre 2014, GlobalCollect sera consolidé à 100% à partir du 1er octobre 2014. Sa contribution au chiffre d'affaires du groupe attendue pour le quatrième trimestre est de l'ordre de 90 millions d'euros avec une marge d'Ebitda supérieure à 15%. En intégrant la contribution de GlobalCollect, Ingenico Group anticipe un chiffre d'affaires consolidé annuel compris entre 1,555 et 1,565 milliard d'euros et une marge d'Ebitda attendue entre 22% et 22,5%. Au troisième trimestre, Ingenico a réalisé un chiffre d'affaires de 381 millions d'euros, en progression de 9%. Sa croissance s'élève même à 16% à données comparables. Au cours des 9 premiers mois de l'année 2014, le groupe estime avoir réalisé une performance remarquable, en particulier sur l'activité des terminaux de paiement, du fait notamment de la livraison accélérée de certaines commandes, tout en accentuant son développement vers les transactions.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des terminaux de paiement sécurisés, opérant en Europe (43 % des ventes), Asie-Pacifique (17 %), Amérique latine (14 %), Asie-Pacifique (17 %), le reste du monde (Balkans, Turquie, Afrique, Moyen-Orient pour 18 %) les opérations centrales étant implantées en France (8 %) ; - Modification du business model, vers une stratégie " multi-canal ", d'offre de bouquet de services de traitement des transactions sur n'importe quel support. D'où une réorganisation commerciale en 3 divisions - Ingenico Smart Terminals, Ingenico Payment Services ex-Ogone et Ingenico Mobile Solutions ; - Régression à terme de la part des terminaux de paiement (67 % des revenus) au profit des services de transactions et maintenance (28 %) qui, après les acquisitions de Xiring, TNET et Ogone, pourrait être renforcée par d'autres acquisitions ; - Présence sur toute la chaine de paiements, du magasin au portable en passant par Internet ; - Forte capacité d'innovation, notamment dans le haut de gamme de technologies de paiement sans contact autour de Roam Data (NFC) ; - Situation financière saine et distribution attrayante avec un pay-out de 37 %.

Les points faibles de la valeur

- Solidité du " business model " correctement valorisée en Bourse ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Emergence d'autres technologies de paiement sans contact à partir d'un mobile (Square/Starbuck) ; - Relative cherté de la valeur à ses plus hauts depuis 15 ans.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité boursière aux déclarations de son concurrent américain Verifone ; - Ambition 2013-2016 : stratégie d'offre de services de paiement multicanaux, en s'appuyant sur Ogone, et Global Collect, acquis en juillet 2014 et visant des revenus supérieurs à2,2 Md et une marge opérationnelle supérieure à 20 % ; - Retombées des investissements de promotion de l'offre multicanal Easycash-Ogone-Axis et du partenariat industriel et commercial avec Samsung ; - Réalisation des objectifs 2014, révisés en hausse, d'une croissance organique entre 14 et 16 % et d'une marge opérationnelle de 21,5 ) 22,5 % ; - Caractère relativement spéculatif renforcé par le retrait partiel du capital de Safran, dont la position a été réduite de moitié, début 2013, à 10,2 % du capital et 17 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos. FTB/ACT/