VALLOUREC a fixé à 25,62 euros le prix de souscription des actions de son nouveau plan d'actionnariat salarié

07/11/2014 - 18:23 - Option Finance

(AOF) - Vallourec a fixé à 24,12 euros le prix de souscription des actions à émettre dans le cadre de son plan d'actionnariat salarié Value 14. Pour la formule à effet de levier, le prix est de 25,62 euros. La période de réservation s'est écoulée du 15 septembre au 3 octobre 2014 inclus. La période de souscription/rétractation de l'augmentation de capital, ouverte aux ayants droit à l'offre Value 14, interviendra du 10 novembre au 14 novembre 2014 inclus. La mise en oeuvre du plan est susceptible de donner lieu à l'émission d'un nombre maximum de 1 920 000 actions nouvelles et à l'attribution gratuite d'un nombre maximum de 15 000 actions existantes à titre de substitution d'abondement. La réalisation de l'augmentation de capital aura lieu le 16 décembre 2014. Ce septième plan successif d'actionnariat salarié international, Value 14, et ses principales caractéristiques, avaient été annoncés dans le communiqué de presse du 30 juillet 2014. Aujourd'hui, les actionnaires salariés détiennent 6,46 % du capital de Vallourec.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Co-leader mondial, avec Tenaris, du marché des tubes en acier sans soudure (12 % de parts de marché) et leader mondial des solutions tubulaires premium ; - Chiffre d'affaires réparti entre l'Amérique du nord pour 29 %, l'Amérique du sud et l'Europe (22 % chacune), l'Asie-Moyen-Orient (18 %) et le reste du monde (9 %) ; - Positionnement fort dans l'énergie à qui est destinée 80 % de l'activité dont gaz et pétrole pour 66 %, devant l'énergie électrique et la pétrochimie ; - Montée en puissance de deux sites industriels majeurs, VSB au Brésil et Youngstone aux Etats-Unis ; - Positionnement volontariste dans la production d'équipements électriques pour l'aéronautique, au sein d'une nouvelle filiale, Labinal Power Systems ; - Savoir-faire remarquable, reconnu par ses clients, notamment dans l'offshore profond et les puits corrosifs ; - Situation financière solide.

Les points faibles de la valeur

- Interrogations sur le chiffre d'affaires futur en raison des abandons de centrales nucléaires ; - Sensibilité à la cherté de l'euro contre le real brésilien et le dollar ; - Activité " hors Energie " durablement morose avec une utilisation à 80 % des capacités des sites européens ; - Reports d'investissement dans les centrales thermiques en Europe, concurrence exacerbée dans le secteur des tubes pour puits pétroliers " OCTG " et environnement durablement détérioré au Brésil ; - Avertissement sur résultat 2014 en raison de la baisse d'activité au Moyen-Orient et de la suppression de ses stocks par le brésilien Petrobras et perspectives moroses pour le 1er semestre 2015 ; - Sortie du CAC 40 à fin juin 2014 ; - Rendement très faible.

Comment suivre la valeur

- Valeur " dollar " ; - Forte sensibilité au prix du baril de pétrole ; - Montée en puissance de l'usine saoudienne de fabrication de connexions premium ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'un chiffre d'affaires stable et d'une baisse de la marge brute d'exploitation limitée à 10 % ; - Valeur en théorie opéable mais présence du FSI (Fonds stratégique d'investissement) au capital à hauteur de 6 %, derrière les salariés (7,35 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux

Les résultats des groupes miniers s'améliorent progressivement, après avoir touché un point bas en 2011. Ce mouvement, lié au ralentissement de la croissance de la consommation de matières premières en Chine, a surpris tous les acteurs, qui ont dû comptabiliser plusieurs dizaines de milliards de dollars de dépréciations d'actifs. Les géants miniers, qui cherchent désormais à rassurer leurs actionnaires, se restructurent. L'heure est à la scission dans un secteur où plus de 600 milliards de dollars d'acquisitions ont été réalisées durant la dernière décennie. Ainsi BHP Billiton a lancé la plus importante scission jamais réalisée dans le secteur. Le premier groupe minier mondial cherche à regagner la confiance des investisseurs, refroidis par une chute de leur retour sur investissement de 35% en 2011 à 13% l'an passé. La nouvelle structure regroupera les actifs jugés les moins rentables dans l'aluminium, le manganèse, le nickel et l'argent. Cette opération pourrait donner des idées à d'autres acteurs comme Anglo American, avec ses activités de nickel et certaines mines de cuivre, et Rio Tinto, pour l'aluminium et le diamant. FTB/ACT/