CARLSBERG fait mieux que prévu au troisième trimestre

10/11/2014 - 12:13 - Option Finance

(AOF) - Carlsberg progresse de 2,26% à 521 couronnes danoises à la Bourse de Copenhague, soutenu par des résultats trimestriels supérieurs aux attentes grâce à la demande asiatique. Le quatrième brasseur mondial a réalisé au troisième trimestre un résultat d'exploitation hors éléments exceptionnels de 3,39 milliards de couronnes danoises (456,7 millions d'euros) après 3,392 milliards de couronnes il y a un an. Le marché tablait sur 3,36 milliards de couronnes, selon Bloomberg. Le chiffre d'affaires a progressé de 4% à 18,1 milliards de couronnes contre un consensus de 17,8 milliards. Le brasseur danois est parvenu à stabiliser sa part de marché en Russie à 37,9% contre 37,4% au premier semestre. Ses ventes sur ce marché stratégique ont toutefois reculé de 15% en raison du conflit avec l'Ukraine. Mais les ventes en Asie ont bondi de 61% grâce à des acquisitions et aux bons résultats des bières de qualité supérieure. Selon une source de marché, Kepler Cheuvreux a réitéré sa recommandation Achat et son objectif de cours de 650 couronnes danoises dans le sillage de cette publication.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

L'embargo russe sur les produits agricoles et agroalimentaires européens (excepté le vin), en vigueur jusqu' 8 août 2015 en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne, pèse sur le secteur agro-alimentaire français. La France est le dixième fournisseur de la Russie, derrière l'Allemagne, la Pologne et devant l'Italie et l'Espagne. Selon le président du principal syndicat agricole, la FNSEA, le commerce agroalimentaire avec la Russie croît de 10% par an depuis une dizaine d'années et représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Cet embargo intervient alors que la situation est déjà difficile pour le secteur, qui a enregistré pour la première fois un net recul en volume de sa production au premier semestre 2014 (-2,2% contre + 0,6% en 2013), selon l'Insee. L'Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) estime que, depuis le début de l'année, un millier d'emplois ont été supprimés. La situation est particulièrement critique dans les secteurs du porc et de la volaille. En cause, notamment, la guerre des prix, qui pèse sur la rentabilité. FTB/ACT/