MGI COUTIER décroche après son chiffre d'affaires trimestriel

13/11/2014 - 10:58 - Option Finance

(AOF) - MGI Coutier (-7,83% à 11,18 euros) est malmené à la Bourse de Paris après avoir fait état d'un chiffre d'affaires en repli de 1,1% à 164,7 millions d'euros, à périmètre et taux de change mais une hausse de 6% en données publiées. L'impact devises, estimé à 3,9 millions d'euros, a également été moins sensible au troisième trimestre, notamment en comparaison avec le deuxième trimestre où il se chiffrait 8,7 millions. Les revenus de la principale activité du groupe "Produits & Fonctions" ont progressé de 7% à 158,6 millions d'euros. En outre, le groupe a annoncé avoir réduit son endettement de 3,9 millions d'euros par rapport au 30 juin 2014. Sur neuf mois, au 30 septembre 2014, le chiffre d'affaires de l'équipementier automobile s'est établit à 519,2 millions d'euros en hausse de 1,1% à périmètre et taux de change constants et de 3,1% en publié. Le chiffre d'affaires du pôle "Produits & Fonctions" s'est apprécié de 3,5% à 496,2 millions d'euros. En revanche, le périmètre historique a affiché un repli de 4,7% à 248,9 millions d'euros, la montée en puissance du démarrage en la montée en puissance du démarrage en série des réservoirs AdBlue pour SCR n'ayant pas compensé la baisse d'activité observée en Europe de l'Ouest. Par zone géographique, l'Inde, la Chine et la Roumanie connaissent les plus fortes hausses (+31% à +8%) tandis que le Brésil, l'Argentine et une partie du Mexique enregistrent les baisses les plus élevées (-38% à -13%) dont un effet devises. S'agissant des perspectives pour l'exercice en cours, MGI Coutier a annoncé sa volonté de poursuivre la mise en place de son plan de développement afin d'atteindre dès 2015 un chiffre d'affaires de plus de 800 millions d'euros avec une rentabilité opérationnelle courante comprise entre 7 et 8%. (S.H)

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Automobile - Equipementiers

Sur les dernières années les équipementiers automobiles ont su évoluer. Alors qu'ils étaient précédemment considérés par les constructeurs comme de simples sous-traitants, ils ont su s'émanciper de ces clients et améliorer leur valeur ajoutée. Ils ont investi les nouveaux marchés porteurs et incorporent aujourd'hui un fort niveau de technologies dans les pièces qu'ils livrent. Le rapport de force s'est donc inversé : les constructeurs sont souvent devenus, pour une part croissante de leur production, de simples assembleurs, de plus en plus dépendants de leurs fournisseurs. L'exemple de Valeo est particulièrement parlant. Le groupe, qui parie beaucoup sur l'innovation, mise sur la réduction des émissions de CO2 et la conduite dite autonome ou intuitive, pour consolider ses positions. FTB/ACT/