VIACOM : les tortues ninjas et Transformers portent l'activité au quatrième trimestre

13/11/2014 - 14:48 - Option Finance

(AOF) - Viacom a publié ce jeudi un bénéfice en baisse de 9,2% au titre du quatrième trimestre, clos le 30 septembre, de son exercice décalé, à 732 millions de dollars ou 1,72 dollar par action. Hors éléments exceptionnels, il est ressorti à 1,71 dollar par titre, soit 3 cents au-dessus des attentes du consensus Bloomberg. Le chiffre d'affaires du groupe américain propriétaire des chaînes MTV et Comedy Central ainsi que des studios de cinéma Paramount a, lui, grimpé de 9,3% à 3,99 milliards de dollars. Le marché attendait 3,9 milliards. Le groupe a bénéficier des recettes du dernier film de la saga Transformers "Age of Extinction" et de l'adaptation cinématographique de la série animée Les tortues ninjas. Ces films à succès ont compensé le repli du revenu de la publicité aux Etats-Unis sur la période.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La presse écrite française a continué à éprouver des difficultés l'an passé. Le chiffre d'affaires du secteur (quotidiens et magazines) a, en effet, perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. C'est la sixième année consécutive de baisse d'activité pour le secteur. Cette évolution négative a surtout été provoquée par une baisse des recettes publicitaires, qui n'a pu être compensée par la progression des recettes numériques. La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que ces dernières représentaient à peine 5% du chiffre d'affaires des trois cents plus grands acteurs de la presse en France en 2013. L'an passé les ventes de diffusion (ventes au numéro et abonnements) ont baissé de 3,5% et les recettes publicitaires ont chuté de 8,5%, suite au recul des recettes liées à la vente d'encarts et aux petites annonces, qui souffrent particulièrement de la mauvaise conjoncture. La DGMIC prévoit que le secteur de la presse écrite française est installé de façon durable dans un cycle négatif et que son modèle économique doit se transformer en profondeur. FTB/ACT/