ATOS : partenariat stratégique avec RSD dans la gouvernance de l'information

13/11/2014 - 16:07 - Option Finance

(AOF) - Atos et RSD, pionnier dans les solutions de gouvernance de l'information à destination des entreprises, ont annoncé aujourd'hui la signature d'un partenariat stratégique pour fournir des solutions de gouvernance de l'information. La solution conjointe permet aux clients de réduire leurs coûts en appliquant un traitement des documents et des politiques d'archivage appropriés, et en conservant les contenus qui ont de la valeur pour l'entreprise afin d'échapper au syndrome du " tout garder, partout et pour toujours ". Ce partenariat capitalise sur l'expertise d'Atos sur de nombreux marchés afin de proposer une approche spécialisée de conseil en gestion de l'information, tout d'abord à destination des banques, des compagnies d'assurances et de l'industrie pharmaceutique. RSD fournit avec succès des solutions d'archivage aux entreprises internationales depuis 40 ans et a développé une solution de pointe en matière de gouvernance de l'information qui vient compléter cette activité. Cette solution compte des millions d'utilisateurs dans le monde.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Huitième mondial des prestataires de services informatiques, deuxième européen dont le profil a été revu après l'OPA amicale, à l'été 2014, sur Bull : 47 % du chiffre d'affaires dans les services, 33 % dans le consulting et l'intégration de systèmes, 11 % dans les paiements sécurisés avec Worldline, 5 % dans le Big data et la sécurité, avec Canopy et 4 % dans le Cloud ; - Portefeuille géographique essentiellement européen (19 % Allemagne, Royaume-Uni 17 %, Bénélux et Scandinavie 15 %, Europe centrale 10 %, Espagne 4 %), la France pesant encore 22 % des facturations et l'Amérique du nord 6 % ; - Qualité du management, notamment dans la gestion des acquisitions, et gains réguliers de parts de marché ; - Cession de la filiale WSDS, spécialisée dans l'activité support, et introduction en Bourse réussie de 30,6 % du capital de la filiale Wordline, ce qui allègera la situation financière ; - Rachat d'actions et hausse du dividende en 2014.

Les points faibles de la valeur

- Encore trop de différences dans la rentabilité des différentes divisions ; - Peu d'avantages compétitifs sur les activités Consulting et Intégration de systèmes ; - Insuffisance persistance de la rentabilité en France ; - Présence offshore (délocalisation dans les pays à bas coûts) insuffisante comparée à celle de ses concurrents malgré les efforts récents ; - Activité encore trop focalisée sur le segment très concurrentiel des datacenters.

Comment suivre la valeur

- Avancées de l'intégration opérationnelle de Bull (80 M de synergies attendues d'ici la fin 2015) et maintien des objectifs d'ATOS " Ambition 2016 " : croissance organique des ventes entre 2 et 3 % par an par un doublement du chiffre d'affaires aux Etats-Unis et une croissance annuelle de 15 % en moyenne dans les émergentes ; hausse de la marge opérationnelle entre 8,5 et 9,5 % et flux de trésorerie annuel proche de 500 M ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse du chiffre d'affaires et d'une nouvelle amélioration de la marge opérationnelle, entre 7,5 % et 8 % (avant intégration de Bull) ; - Caractère spéculatif atténué par l'entrée de Siemens au capital d'Atos (à hauteur de 14,6 %) et la dilution consécutive de PAI Partners (21,1 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos. FTB/ACT/