SOCIETE DE LA TOUR EIFFEL : chiffre d'affaires neuf mois en repli

14/11/2014 - 18:20 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires consolidé de la Société de la Tour Eiffel a baissé de 14,5% à 48,5 millions d'euros au 30 septembre 2014 dont 39,3 millions de loyers, le solde étant constitué de charges locatives refacturées aux locataires. La variation des loyers par rapport à l'an dernier s'explique par l'évolution du périmètre du parc locatif avec un impact net négatif de 8,3 millions. En effet, les cessions d'immeubles ont entraîné une réduction des loyers de 8,6 millions. Ceci résulte du plan volontaire de cessions d'actifs non stratégiques réalisé au cours de l'exercice 2013. Après des cessions d'immeubles pour un total de près de 200 millions d'euros, le portefeuille s'est en effet contracté de 23,4% en 2013. La taille du portefeuille est désormais stabilisée depuis le 1er janvier 2014. Par ailleurs, l'acquisition de l'immeuble de Bagneux, réalisée fin juillet 2014, a un impact positif de 0,3 million sur les loyers consolidés. L'évolution des loyers à périmètre constant est de -0,3 million (-0,8%). Cette évolution est due à un solde légèrement négatif de locations et indemnités nettes sur le parc existant ainsi qu'à l'effet de l'indexation.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

En 2013 la France est demeurée le pays le plus visité devant les États-Unis et l'Espagne, attirant 84,7 millions de touristes étrangers. Les Chinois sont désormais les premiers visiteurs asiatiques (+23,4% à 1,7 million). En dépit de ces bonnes performances la France ne se situe qu'à la troisième place en termes de recettes (56,1 milliards de dollars), derrière les États-Unis (près de 140 milliards) et l'Espagne (60,4 milliards). Si les séjours sont plus longs sur notre territoire, la part de l'hôtellerie et des hébergements payants recule (67,1% en 2013 contre 69,6% en 2007), les visiteurs optant plutôt pour l'hébergement chez la famille, les amis, ou l'échange d'appartements. Entre 2000 et 2015, l'offre très haut de gamme d'hôtels à Paris aura augmenté de 50%, passant de neuf établissements (Ritz, Crillon, George V, Meurice, Royal Monceau, Bristol, Plaza Athénée, Prince de Galles, Lutetia) à quinze (en ajoutant Park Hyatt, Fouquet's Barrière, Shangri-La, Mandarin Oriental, Peninsula et Cheval Blanc). L'arrivée des chaînes asiatiques (Raffles et Shangri-La en 2010 et Mandarin Oriental en 2011), oblige les acteurs traditionnels, comme le Plaza Athénée, le Ritz et le Crillon, à réagir et à mener des rénovations. FTB/ACT/