GROUPE FLO n'est pas en mesure de respecter ses engagements envers ses banques

17/11/2014 - 08:50 - Option Finance

(AOF) - Groupe Flo a averti vendredi qu'il s'attendait à ne pas être en mesure de respecter ses covenants bancaires à fin décembre 2014, étant donné ses résultats à date. Le groupe de la restauration a dès lors rencontré ses banques créancières afin d'entamer des discussions sur l'aménagement du crédit syndiqué. A cette occasion, le directeur général Vincent Lemaitre leur a présenté sa feuille de route pour restaurer la rentabilité du Groupe telle qu'approuvée par le Conseil d'administration. Groupe Flo a également prévu la convocation d'une Assemblée générale extraordinaire le 30 décembre 2014. Le groupe de la restauration a également annoncé qu'il renforçait son équipe dirigeante. Début 2015, un nouveau Directeur Général Adjoint Finances, issu d'un groupe de tout premier plan, rejoindra ainsi Vincent Lemaitre, arrivé le 1er septembre dernier. Avec un parcours en banque d'affaires comme associé puis dans le secteur du commerce en Direction du Contrôle de Gestion et Direction Financière il apportera son expertise au service du groupe. Jean-François Valentin intégrera également l'équipe dirigeante à compter du 1er décembre 2014 en tant que Directeur Opérationnel pour le réseau Hippopotamus. Il a déjà une solide expérience de la gestion d'entreprises succursalistes (Euromaster, Flunch) avec un parcours en Direction des Ressources Humaines et Direction Opérationnelle.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Covenants de dette : Terme anglais désignant des clauses restrictives attachées à un contrat de prêt et destinées à protéger le créancier. Ces clauses peuvent notamment contraindre l'emprunteur à limiter son endettement total à un certain seuil, à respecter des ratios financiers définis, à communiquer régulièrement sur l'état de son patrimoine ou encore à restreindre les versements de dividendes. Si le débiteur ne respecte pas ses engagements, le créancier peut alors revoir à la hausse le taux d'intérêt du prêt.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

En 2013 la France est demeurée le pays le plus visité devant les États-Unis et l'Espagne, attirant 84,7 millions de touristes étrangers. Les Chinois sont désormais les premiers visiteurs asiatiques (+23,4% à 1,7 million). En dépit de ces bonnes performances la France ne se situe qu'à la troisième place en termes de recettes (56,1 milliards de dollars), derrière les États-Unis (près de 140 milliards) et l'Espagne (60,4 milliards). Si les séjours sont plus longs sur notre territoire, la part de l'hôtellerie et des hébergements payants recule (67,1% en 2013 contre 69,6% en 2007), les visiteurs optant plutôt pour l'hébergement chez la famille, les amis, ou l'échange d'appartements. Entre 2000 et 2015, l'offre très haut de gamme d'hôtels à Paris aura augmenté de 50%, passant de neuf établissements (Ritz, Crillon, George V, Meurice, Royal Monceau, Bristol, Plaza Athénée, Prince de Galles, Lutetia) à quinze (en ajoutant Park Hyatt, Fouquet's Barrière, Shangri-La, Mandarin Oriental, Peninsula et Cheval Blanc). L'arrivée des chaînes asiatiques (Raffles et Shangri-La en 2010 et Mandarin Oriental en 2011), oblige les acteurs traditionnels, comme le Plaza Athénée, le Ritz et le Crillon, à réagir et à mener des rénovations. FTB/ACT/