AIR LIQUIDE va développer un réseau de nouvelles stations de distribution d'hydrogène aux Etats-Unis

17/11/2014 - 17:49 - Option Finance

(AOF) - Air Liquide annonce un projet de développement et de déploiement d'une infrastructure de distribution d'hydrogène totalement intégrée dans le nord-est des États-Unis, en collaboration avec Toyota. Ce projet s'inscrit dans la perspective du lancement commercial aux États-Unis du nouveau véhicule électrique à hydrogène du constructeur automobile, dénommé " Mirai ". L'infrastructure de distribution d'hydrogène qui sera déployée par Air Liquide dans le nord-est des États-Unis comprendra dans un premier temps douze stations de distribution installées dans plusieurs Etats, et se développera ensuite selon la demande. Ces stations offriront une expérience utilisateur similaire à celle des stations de carburants " classiques ". Les stations Air Liquide permettent de faire le plein des véhicules électriques à hydrogène en moins de 5 minutes et les véhicules, quant à eux, offrent une autonomie pouvant atteindre 500 kilomètres selon les modèles. Avec cette initiative, le groupe étoffe son portefeuille actuel d'activités liées à l'hydrogène énergie aux États-Unis et, plus généralement, en Amérique du Nord. Ce portefeuille comprend par exemple un contrat remporté récemment pour des stations de distribution d'hydrogène en Californie, ainsi que plusieurs projets d'alimentation de flottes captives (autobus et chariots élévateurs pour entrepôts).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des gaz industriels et médicaux, structuré entre la branche gaz et services (91 % des ventes), la branche ingénierie et construction et la branche " autres " qui comporte les équipements pour producteurs d'acier et l'activité espace et aéronautique ; - Positionnement sur des marchés à la fois porteurs et défensifs (santé, cogénération, hydrogène...) ; - Stratégie d'investissement dans les pays émergents afin de diminuer la part de l'Europe (46 %) dans le chiffre d'affaires, au profit de l'Asie-Pacifique (22 %) et des Amérique (20 %); - Modèle économique fondé sur les contrats pluri-annuels et les partenariats industriels de long terme offrant une bonne visibilité des résultats futurs et une rentabilité élevée avec 25 % de marge d'exploitation ; - Maintien à un niveau élevé de la R&D et des investissements, créateurs de croissance future ; - Solidité de la structure financière malgré le programme d'acquisitions 2012 et 2013 (Gasmedi, LVLMedical, Nordicinfu Care, BiotechMarine...) ; - Fidélisation des actionnaires par un taux de distribution des dividendes maintenu à 50 % du bénéfice et par des programmes d'attributions gratuites tous les deux ans; - Valeur de fonds de portefeuille, en Bourse depuis 100 ans, aux résultats en croissance régulière .

Les points faibles de la valeur

- Activité fortement capitalistique ; - Retard de la répercussion des hausses des prix dans les contrats " take or pay " qui privilégient la protection des marges à moyen terme ; - Sensibilité à la cherté de l'euro qui a pénalisé le chiffre d'affaires au premier trimestre; - Incertitudes sur la croissance future du chiffre d'affaires annoncée dans le cadre du plan " Alma 2015 " ; - Risque à terme de perte de clients en Europe, en raison des opportunités offertes par le gaz de schiste aux Etats-Unis ; - Exécution du plan de réorganisation de la filiale Air Liquide France Industrie ; - Cherté de la valeur avec un cours à ses plus hauts historiques en juillet 2014.

Comment suivre la valeur

- Evolution des cours du pétrole dont l'évolution affecte les coûts de transport ; - Avancée du plan " Alma 2015 " lancé en 2010, visant à la progression annuelle moyenne de 5% à 7% du chiffre d'affaires, hors effets de change ;l'économie de coûts de 1,3 Md, soit 250 M par an ; des investissements de 12 Mds ; la rentabilité des capitaux employés de 11 % à 13 % ; - Avancées du développement dans les économies émergentes (les 2/3 du portefeuille d'opportunités et 44 % des investissements), notamment en Chine (6,6 % des ventes) ; - Nouvelle croissance du bénéfice en 2014 ; - Capital ouvert, avec une forte présence d'actionnaires individuels (37 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Chimie

Les chimistes ont enregistré des performances mitigées au second trimestre 2014. Le leader mondial, BASF, qui a affiché des revenus quasi stables à 18,46 milliards d'euros, subit des effets de change négatifs mais anticipe toujours une légère augmentation de son bénéfice opérationnel ajusté sur l'ensemble de l'année. Le belge Solvay a pâti d'une perte nette de 292 millions d'euros, liée à des événements exceptionnels, sur le second trimestre. Le groupe a néanmoins publié une hausse de 1,4 point de sa marge au deuxième trimestre (à 18,4%), et table sur une hausse de 7 à 9% de son Ebitda cette année. Le français Arkema a publié un Ebitda en chute de 24,5% au deuxième trimestre et des ventes en recul de 6,7%. Moody's a abaissé sa perspective de "stable" à "négative", tout en laissant sa note à long terme à "Baa2", après l'annonce par celui-ci du rachat de Bostik, la filiale d'adhésifs de Total. L'agence de notation s'attend notamment à ce que l'opération affaiblisse sa situation financière. Quant à l'américain DuPont, il a enregistré des résultats inférieurs aux attentes des analystes au second trimestre. Ses bénéfices ont atteint 1,07 milliard de dollars, contre 1,03 milliard un an avant. Les ventes ont reculé de 1%, à 9,71 milliards de dollars. FTB/ACT/