NEOVACS lèvera 7 millions d'euros grâce à Kepler Cheuvreux

21/11/2014 - 08:35 - Option Finance

(AOF) - Néovacs a annoncé vendredi la mise en place d'une ligne pluriannuelle de financement en fonds propres afin de financer la poursuite du développement de ses vaccins thérapeutiques. Kepler Cheuvreux s'est engagé à souscrire au cours des 12 prochains mois un nombre d'actions Néovacs permettant d'assurer un financement en fonds propres d'un montant égal à 7 millions d'euros, soit un nombre total indicatif d'actions égal à environ 2,15 millions représentant 9,9% du capital actuel de Néovacs. Le prix d'émission des actions sera fonction du cours de bourse de Néovacs du moment, diminué d'une décote maximale de 7%. Cette décote permet à Kepler Cheuvreux, qui intervient en tant qu'intermédiaire financier et qui n'a pas vocation à rester au capital de la société, de garantir la souscription des actions en dépit d'une éventuelle volatilité des marchés financiers. A titre indicatif, dans l'hypothèse d'un financement en fonds propres d'un montant de 7 millions d'euros et d'un cours de 3,50 euros, un actionnaire détenant 1% du capital verrait sa participation passer à 0,91% du capital. Aux termes de l'accord conclu avec Kepler Cheuvreux, Néovacs aura en outre la possibilité, à compter du 20 novembre 2015 et sur une période de 18 mois, de faire appel à deux lignes de financement en fonds propres supplémentaires, chacune d'un montant de 6,5 millions d'euros, dans les mêmes conditions que la ligne de financement mise en place ce jour. Néovacs entend faire appel à ces lignes de financement uniquement dans la mesure où ses autres sources de financement s'avéreraient insuffisantes et dans le meilleur intérêt de la Société et de ses actionnaires. Il est précisé qu'au 20 novembre 2014, la ligne de financement mise en place par Néovacs avec Kepler Cheuvreux en décembre 2013 a été intégralement utilisée.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les stratégies de scission sont actuellement à l'oeuvre dans le secteur. Bayer a annoncé la mise en Bourse de son activité plastique, Bayer MaterialScience, pour mieux se concentrer sur les sciences de la vie, qui offrent un meilleur retour sur investissement potentiel. Pfizer, qui présentera pour la première fois cette année des comptes individualisés pour ses trois grandes divisions pharmaceutiques, pourrait également scinder ses activités. Alors que les brevets des médicaments " blockbusters " sont menacés d'extinction et que les géants pharmaceutiques sont à la recherche de nouvelles sources de revenus, les opérations de fusion se multiplient. Abbvie mène une OPA sur le britannique Shire, qui donnera naissance au dixième groupe pharmaceutique mondial en termes de chiffre d'affaires. Pfizer tente, lui, de racheter AstraZeneca. FTB/ACT/