Une association française de consommateurs assigne NETFLIX en justice

24/11/2014 - 14:38 - Option Finance

(AOF) - L'association de défense des consommateurs CLCV a indiqué lundi avoir assigné en justice le service de vidéo en ligne Netflix, pour non respect du "droit français du consommateur" en raison de clauses jugées abusives ou trop générales. Constatant que Netflix propose son service à partir d'une société basée au Luxembourg, l'association parle d'un "cas assez symptomatique d'un acteur numérique 'global' qui s'encombre assez peu de considérations locales, y compris quand elles concernent le droit des consommateurs". La CLCV reproche ainsi à Netflix de se réserver le droit de modifier les conditions du contrat sans en informer l'abonné, de se dégager de toute responsabilité quant à la qualité des vidéos diffusées et de renvoyer à des textes en anglais pour certaines conditions d'utilisation. Le diffuseur de séries et de films en streaming a indiqué qu'il était en train d'étudier le recours de l'association et qu'il ne souhaitait pas faire le moindre commentaire pour l'instant.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La presse écrite française a continué à éprouver des difficultés l'an passé. Le chiffre d'affaires du secteur (quotidiens et magazines) a, en effet, perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. C'est la sixième année consécutive de baisse d'activité pour le secteur. Cette évolution négative a surtout été provoquée par une baisse des recettes publicitaires, qui n'a pu être compensée par la progression des recettes numériques. La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que ces dernières représentaient à peine 5% du chiffre d'affaires des trois cents plus grands acteurs de la presse en France en 2013. L'an passé les ventes de diffusion (ventes au numéro et abonnements) ont baissé de 3,5% et les recettes publicitaires ont chuté de 8,5%, suite au recul des recettes liées à la vente d'encarts et aux petites annonces, qui souffrent particulièrement de la mauvaise conjoncture. La DGMIC prévoit que le secteur de la presse écrite française est installé de façon durable dans un cycle négatif et que son modèle économique doit se transformer en profondeur. FTB/ACT/