(AOF) - Trigano a dévoilé, après la clôture des marchés, un résultat annuel net en baisse, à 20,9 millions d'euros, contre 32,6 millions l'an passé à pareille époque. Le fabricant de caravanes et autres véhicules de loisirs a, en revanche, dévoilé un résultat opérationnel courant en hausse de 47,4% à 34,8 millions d'euros et des revenus également en progression, de 9,1% (+3,9% à périmètre constant) à 892,6 millions par rapport à l'exercice 2012-2013. Compte tenu de coûts de restructuration enregistrés à hauteur de 5,3 millions d'euros, le bénéfice opérationnel s'établit à 29,5 millions d'euros, contre 42,9 millions d'euros en 2012/2013, dont 19,8 millions correspondaient au bénéfice d'acquisition de SEA. S'agissant des perspectives pour l'exercice 2015, le groupe assure vouloir "continuer d'adapter ses capacités de production et ses structures afin d'accompagner les évolutions économiques et renforcer sa compétitivité et son dynamisme". Parallèlement, à cela, Trigano ajoute que la politique visant à améliorer les parts de marché sera poursuivie en Europe et complétée en fonction des opportunités par des opérations de croissance externe ciblées dans les secteurs du camping-car, des accessoires pour véhicules de loisirs et de la remorque.
Hotellerie et loisirs
En 2013 la France est demeurée le pays le plus visité devant les États-Unis et l'Espagne, attirant 84,7 millions de touristes étrangers. Les Chinois sont désormais les premiers visiteurs asiatiques (+23,4% à 1,7 million). En dépit de ces bonnes performances la France ne se situe qu'à la troisième place en termes de recettes (56,1 milliards de dollars), derrière les États-Unis (près de 140 milliards) et l'Espagne (60,4 milliards). Si les séjours sont plus longs sur notre territoire, la part de l'hôtellerie et des hébergements payants recule (67,1% en 2013 contre 69,6% en 2007), les visiteurs optant plutôt pour l'hébergement chez la famille, les amis, ou l'échange d'appartements. Entre 2000 et 2015, l'offre très haut de gamme d'hôtels à Paris aura augmenté de 50%, passant de neuf établissements (Ritz, Crillon, George V, Meurice, Royal Monceau, Bristol, Plaza Athénée, Prince de Galles, Lutetia) à quinze (en ajoutant Park Hyatt, Fouquet's Barrière, Shangri-La, Mandarin Oriental, Peninsula et Cheval Blanc). L'arrivée des chaînes asiatiques (Raffles et Shangri-La en 2010 et Mandarin Oriental en 2011), oblige les acteurs traditionnels, comme le Plaza Athénée, le Ritz et le Crillon, à réagir et à mener des rénovations. FTB/ACT/