(AOF) - Les marchés actions européens ont clôturé proches de l'équilibre après la publication de statistiques américaines mitigées. Les investisseurs n'ont donc guère pris position alors que la Bourse américaine sera fermée demain et vendredi après-midi en raison de Thanksgiving. A Paris, Technip a accusé la plus forte baisse du CAC 40 dans le sillage de la chute de plus de 20% du norvégien Seadrill causée par un profit warning tandis qu'Alcatel-Lucent a poursuivi son rebond. Le CAC 40 a clôturé en baisse de 0,20% à 4 373,42 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,09% à 2 814,79 points. Thomas Cook (-17,98% à 113,10 pence) s'est effondré à la Bourse de Londres après le départ surprise de sa directrice générale, Harriet Green, qui avait initiée le redressement spectaculaire du voyagiste britannique, depuis sa prise de fonction en juillet 2012. "J'irai vers une autre entreprise avec de nouveaux défis une fois mon travail achevé. C'est désormais le moment", a sobrement commenté la dirigeante avant de voguer vers d'autres cieux. Sous sa houlette, le groupe a remis ses comptes à l'endroit, ce qui a fait bondir de près de 900% le cours de l'action en à peine plus de deux ans. En repli de 2,7% à 55,85 euros, Technip a accusé l'une des plus fortes baisses du CAC 40 dans le sillage de la chute de 18,25% du norvégien Seadrill. Le titre du premier groupe mondial de forage en mer par la capitalisation boursière (10,1 milliards de dollars) plonge de 13,8% à 122,30 couronnes norvégiennes après la publication de résultats trimestriels décevants et l'annonce de la suspension de son dividende. A l'image du reste des acteurs du secteur des services pétroliers, le groupe côté à Oslo est frappé de plein fouet par la réduction des investissements des majors pétroliers liée à la chute des cours du brut. Le titre EuropaCorp (+0,92% à 4,41 euros) a été soutenu par la publication de ses résultats semestriels en nette progression. La société de production audiovisuelle fondée en 1999 par le réalisateur Luc Besson a ainsi affiché un résultat net part du groupe multiplié par plus de 8, à 7,3 millions d'euros pour la période de six mois close le 30 septembre dernier, contre 0,9 million un an auparavant. Son résultat opérationnel a, lui, plus que doublé pour s'établir à 7,6 millions d'euros contre 3,6 millions au 30 septembre 2013.
La confiance des ménages a augmenté en novembre, a annoncé l'Insee. L'indicateur qui la synthétise a gagné 2 points à 87, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis mars. Il est supérieur au consensus Reuters de 86, mais reste cependant nettement en dessous de sa moyenne de longue période (100). Hier, l'institut de statistique avait annoncé une amélioration du climat des affaires en France en nombre. Calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, il a progressé de trois points à 94. 313 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées durant la semaine close le 22 novembre après 292 000 la semaine précédente (chiffre révisé de 291 000). Les économistes tablaient sur 288 000. Le revenu des ménages a progressé de 0,2% au mois d'octobre aux Etats-Unis, a indiqué l'administration américaine, soit en dessous des attentes des économistes interrogés par Reuters qui tablaient sur une progression de 0,4%. Il avait progressé de 0,2% le mois précédent. De leur côté, les dépenses des ménages ont crû de 0,2% sur la période, là où le consensus tablait sur +0,3%. Elles avaient reculé de 0,2% en septembre. La croissance de l'activité manufacturière dans la région de Chicago est ressortie en dessous des attentes en novembre. L'indice qui la mesure s'est établie à 60,8 points, selon les données publiées par l'Institute for Supply Management. Les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 63 points, après 66,2 au mois de d'octobre. En se maintenant largement au-dessus de 50, l'indice témoigne d'une hausse de l'activité dans la région. L'ISM Chicago mesure la perception que les directeurs d'achat de la région ont de la conjoncture et passe pour être un bon baromètre de l'activité sur l'ensemble du pays. Les commandes de biens durables ont progressé de 0,4% en octobre contre un consensus de -0,6% et après un repli de 0,9% en septembre (chiffre révisé de -1,3%). Hors transports, les commandes ont reculé de 0,9%, là où le consensus attendait une hausse de 0,5% après +0,2% en septembre (chiffre révisé de -0,2%). Les promesses de ventes dans l'immobilier aux Etats-Unis ont reculé davantage que prévu en octobre. L'indice de la fédération nationale des agents immobiliers (NAR) les mesurant est, en effet, ressorti en repli de 1,1% après avoir progressé de 0,3% en septembre. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 0,5%. Au mois d'octobre, les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont été mois nombreuses qu'escomptées. L'administration américaine en a, en effet, comptabilisé 458 000 là où les économistes interrogés par Reuters en avaient anticipé 472 000. Elles s'étaient élevées à 455 000 en septembre (chiffre révisé de 467 000). L'indice de confiance des consommateurs mesuré par l'Université du Michigan pour le mois de novembre est ressorti à 88,8 points en version définitive après 89,4 en première estimation et 86,9 en octobre. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur 90 points. A 17h45, l'euro cote 1,2506 dollar, en hausse de 0,25%.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5