FAIVELEY TRANSPORT relève ses prévisions de ventes après un exercice solide

26/11/2014 - 18:20 - Option Finance

(AOF) - Faiveley Transport a réalisé au titre de son premier semestre 2014/2015 un résultat net part du groupe de 26,7 millions d'euros, en progression de 5,5%. Le résultat opérationnel s'est élevé à 46,5 millions en hausse de 2,2%. En revanche, la marge s'est réduite, passant en un an de 10,2% à 9,6%. Le chiffre d'affaires a atteint 486,7 millions d'euros, en progression de 9,2%. En termes organiques, la croissance de l'équipementier ferroviaire est ressortie à 10,1%. Compte tenu de ces performances et grâce au bon niveau de livraison des activités de première monte, Faiveley Transport a révisé à la hausse son anticipation de croissance organique de son chiffre d'affaires pour l'exercice entre +4% et +7%. En termes de rentabilité, le groupe a confirmé attendre un résultat opérationnel en amélioration par rapport à l'an dernier, situé entre 94 et 100 millions d'euros.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Troisième équipementier ferroviaire mondial avec 14 % du marché mondial, derrière Knorr-Brense et Wabtec, depuis l'acquisition de SabWabco en 2004 (climatisation, systèmes d'accès et de freinage, portes palières, coupleurs, captage de courant et information) ; - Diversification géographique, entre l'Europe pour 57 %, dont 17 % en France, l'Asie-Pacifique pour 27 % et les Amérique pour 12 % ; - Activité acyclique bénéficiant de l'essor du transport par trains (développement des infrastructures dans les pays émergents et renouvellement des matériels roulants en Europe de l'Ouest) ; - Percées en Russie et en Chine et carnet de commande près de ses plus hauts à 1,6 MdEUR ; - Récurrence et forte rentabilité de l'activité service-maintenance (41% de l'activité) dont la montée en puissance compense le recul de l'activité de première monte ; - Lisibilité renforcée depuis la victoire juridique et financière aux Etats-Unis contre Wabtec, reconnu coupable de violation de secrets de fabrique ; - - Marge de manoeuvre financière suffisante pour participer à la concentration du secteur.

Les points faibles de la valeur

- Dépendance à l'évolution des grands programmes entraînant des à-coups dans la facturation et les marges ; - Baisse des budgets alloués aux infrastructures par les Etats et forte dépendance à l'état de santé financier des clients européens ; - Nouveaux entrants dans les pays émergents (portes palières en Chine) ; - Manque de dynamique boursière en phase de reprise économique car peu exposé aux segments cycliques du ferroviaire, notamment le fret ; - Part élevée, de 35 % du carnet de commandes, des grands programmes (trains régionaux en France, TGV en Allemagne et Italie) dont les risques d'exécution sont élevés ; - Déception provoquée par la baisse des marges à la fin du premier semestre 2013/2014; - Faible flottant, intérêt spéculatif quasi nul et rendement très faible ; - Secteur peu représenté en Bourse et méconnu des investisseurs.

Comment suivre la valeur

- Valeur refuge et de croissance ; - Exercice décalé, clos le 31 mars de chaque année ; - A suivre, la politique de diversification géographique, notamment dans en Chine et en Russie ; - Atteinte de l'objectif, révisé en baisse, d'une légère baisse de la rentabilité opérationnelle en 2013/2014 et d'un chiffre d'affaires en croissance de 0 à 3 % ; - Attente des résultats de l'appel d'offres PRASA en Afrique du sud, ainsi que du montant des commandes, mieux margées, de plateformes pour trains régionaux français Regiolis; - Intérêt spéculatif quasi nul, la famille fondatrice détenant 52,7 % du capital.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Le Gimélec, syndicat professionnel des industriels de l'équipement électrique, et le Symop, syndicat des machines et technologies de production, appellent à la transformation numérique de l'appareil productif français, pour enrayer le sous-investissement industriel. Les technologies de l'usine connectée ou 4.0 sont déjà bien présentes chez certains professionnels comme ABB, Bosch, Schneider, ou Siemens, avec une offre d'automatismes et de robots visant à accroître la productivité et la flexibilité de l'industrie. Les deux syndicats préconisent une relance des investissements dans l'appareil productif d'au moins 5 milliards d'euros par an, pendant cinq à sept années, et recommandent également une meilleure structuration de l'offre d'outils de production pour faire émerger une véritable filière. FTB/ACT/