Le CAC 40 décroche de 2,71%

05/01/2015 - 16:20 - Option Finance

(AOF) - Indécis à l'ouverture, les marchés actions européens creusent leurs pertes, pénalisés par le ralentissement plus marqué que prévu de l'inflation allemande en décembre, les doutes sur l'avenir de la Grèce dans la zone euro et la chute des cours du brut. Le CAC 40 cède 2,71% à 4 137,14 points vers 16h20. Un pessimisme partagé à Wall Street : le Dow Jones abandonne 1% en début de séance. La journée avait pourtant bien débuté sur les marchés avec l'annone d'une amélioration du moral des investisseurs dans la zone euro pour le troisième mois consécutif. L'indice de confiance Sentix a atteint +0,9 en janvier après -2,5 en décembre alors que les économistes prévoyaient -1,0. C'est la première fois depuis août 2014 que l'indice Sentix revient en territoire positif. Mais cette bonne nouvelle a été rapidement éclipsée par des informations inquiétantes. L'inflation en Allemagne a encore ralenti en décembre à 0,1% sur un an, son plus bas niveau depuis plus de cinq ans. Ce chiffre renforce la crainte que la zone euro ne tombe en déflation malgré les mesures que la BCE devrait prendre rapidement pour soutenir la hausse des prix et l'économie. Par ailleurs, les investisseurs ont très mal réagi à un article du Spiegel selon lequel Berlin jugerait envisageable une sortie de la Grèce de la zone euro si l'extrême gauche accédait au pouvoir à la suite des élections légsilatives du 25 janvier. Enfin, la chute des cours du pétrole (-4,6% à 53,92 dollars pour le Brent, au plus bas depuis mai 2009) a renforcé les craintes d'un essoufflement de la croissance mondiale et provoqué la dégringolade des valeurs liées à l'or noir. A Paris, Total accuse la plus forte baisse du CAC 40 (-5%) tandis que Technip cède 4,3%. Pénalisées par les craintes à propos de la Grèce, les banques sont également malmenées. BNP Paribas perd 4,2%, Crédit Agricole 3,9% et Société Générale, 3,9%. (P-J.L) FTB/MAF/