MERCIALYS : nomination d'un Directeur de la Commercialisation

06/01/2015 - 08:48 - Option Finance

(AOF) - Stéphane Vallez a été nommé, à compter du 5 janvier, Directeur de la Commercialisation de Mercialys. Il est rattaché à Vincent Ravat, Directeur général-adjoint. Stéphane Vallez a débuté sa carrière en 1997 chez DTZ Jean Thouard, où il participe à la création du département Retail. En 2001, il rejoint Altarea Cogedim comme Responsable de la Commercialisation en charge des nouveaux projets. En 2005, il est nommé Directeur Commercial Régional. Depuis 2009, il était Directeur Commercial. Stéphane Vallez (41 ans) est diplômé de l'Ecole Supérieur des Professions Immobilières (ESPI).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- " Pure player " de galeries commerciales en France avec 91 actifs dont 61 centres commerciaux, à 95 % hors Ile-de-France ; - Partenariat historique avec la maison-mère Casino (acquisition en 2014 de 5 hypermarchés) ; - Stratégie en trois volets : création de valeur par la reversion des loyers initiaux, particulièrement faibles, et le développement des projets " Esprit Voisin " (10 programmes prévus en 2014); prises de participation minoritaires dans des fonds investissant dans des actifs matures ; lancement des sites pilotes " Foncière Commercante " ; - L'une des rares foncières à avoir 40 % de ses baux encore indexés sur l'Indice du Coût de la Construction (ICC) et hausse des valeurs d'actifs au 1er trimestre 2014, donnant un ANR de 17,91 au 30 juin ; - Volonté d'accroître la distribution par un dividende exceptionnel pour la deuxième année consécutive, grâce aux plus-values de cession, le rendement étant jusqu'ici faible pour une foncière ; - Allègement des charges financières à l'automne 2014, avec la volonté de la direction de maintenir à moins de 40 % le ratio LTV (loan-to-value ou dette sur actifs).

Les points faibles de la valeur

- Hausse de l'endettement avec la nouvelle stratégie de " foncière commerçante " ; - Hausse de la sensibilité à l'évolution du coût du financement et du profil de risque, d'où une décote sur ANR, jusque-là inexistante ; - Rareté des cibles potentielles pour réaliser de la croissance externe alors que le groupe se dessaisit depuis 2012 des actifs non commerciaux.

Comment suivre la valeur

- Forte corrélation boursière avec le niveau des taux d'intérêt, le climat des affaires et l'environnement réglementaire ; - Evolution de l'actif net réévalué ou ANR, donnée-clé du secteur foncier en Bourse, à comparer au cours de Bourse ; - Evolution du taux de vacance, de la vitesse de commercialisation des logements et des stocks; - Sensibilité aux performances de son actionnaire de référence Casino ; - Réalisation des objectifs 2014, révisés en hausse, d'une croissance de 2,5 % des revenus et de 5 % du résultat des opérations ; - Valeur non opéable, l'actionnaire Casino voulant conserver sa position à 40,17 %, devant le groupe Generali (8,01 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

La situation est difficile pour les promoteurs français. L'an passé ils ont commercialisé seulement 74.000 logements neufs, contre 115.000 en 2010. La situation ne s'est pas améliorée début 2014. A 17.339 logements, leurs ventes au premier trimestre ont atteint un point bas historique, et la situation a perduré au second trimestre. Pourtant aucune défaillance spectaculaire n'est survenue, comme cela a été le cas en Espagne par exemple, où le deuxième promoteur du pays, Reyal Urbis a dû déposer le bilan début 2013. En France la situation est différente. Prudentes, les banques n'accordent des prêts aux professionnels que s'ils ont déjà 40% à 50% des logements réservés dans le programme immobilier à construire, ce qui limite le risque de logements livrés et non vendus. Les grands promoteurs, qui représentent environ 40% du marché, reprennent des programmes lancés par de plus petits acteurs n'ayant pas pu mener leur opération à bien. FTB/ACT/