SOLOCAL : Virginie Cayatte nommée au poste de Directrice financière

06/01/2015 - 16:36 - Option Finance

(AOF) - Solocal Group annonce la nomination de Virginie Cayatte au poste de Directrice financière en charge de la Finance, de l'Immobilier et des Achats. Avant de rejoindre l'exPagesJaunes, elle était Directrice financière d'AXA IM, filiale de gestion d'actifs du Groupe AXA depuis 2009. Entre 2002 et 2006, elle était en charge de la régulation des marchés financiers à la Direction Générale du Trésor et de la Prévision Economique. Virginie Cayatte a débuté sa carrière à la Direction Financière d'AXA, où elle a notamment été Responsable du financement et de la Trésorerie du Groupe entre 1997 et 2002. Elle est Chevalier de la Légion d'Honneur (2014) et lauréate de la Société Française des Analystes Financiers (1997). Virginie Cayatte est par ailleurs diplômée de l'Ecole Polytechnique (1993) et de l'Ecole des Mines de Paris (1995). " Grâce à sa solide expertise et à sa grande expérience acquise chez AXA IM, Virginie Cayatte dispose de notre entière confiance pour faire évoluer en profondeur le pilotage de la performance de Solocal Group et contribuer au retour de la croissance", a déclaré Jean-Pierre Remy, Directeur Général de Solocal Group.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un français de la création de sites Internet en France, issu du groupe Pages Jaunes, les annuaires papiers ne pesant plus que 34 % du chiffre d'affaires ; - Suppression du risque concurrentiel de Google par la signature, fin 2013, d'un accord commercial avec ce dernier ; - Croissance très élevée des audiences digitales et détention de marques fortes : Pagesjaunes.fr, 8ème site français, Mappy, Chronoresto, ComprendreChoisir, AvendreAlouer... ; - Bonne tenue des recettes publicitaires depuis l'automne 2013 ; - Stratégie de bascule sur le canal Internet/Mobile fondée sur le plan " Digital 2015 " : restructuration du groupe en 5 divisions, réorganisation des forces commerciales et développements des services transactionnels dans Pagesjaunes et des services web-2-store dans Mappy ; - Renforcement de la situation financière après l'augmentation de capital de mai-juin 2014.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité à la détérioration du marché publicitaire français ; - Décroissance structurelle des annuaires papier; - Nécessité d'investissements élevés dans le numérique, marché très concurrentiel avec les moteurs de recherche ; - Déception due à la baisse des revenus de l'Internet durant l'été 2014 ; - Valeur proche de ses plus bas historiques, à moins de 0,50 , à comparer au cours d'introduction, en juillet 2004, de 14,10 pour les particuliers.

Comment suivre la valeur

- Exécution du plan " Digital 2015 ", réalisé aux 2/3 à la mi-2014 : restructuration du groupe en 5 divisions (Commerce, Service, B2B, Santé&Public et Habitat), réorganisation des forces commerciales et développement des services transactionnels dans Pagesjaunes et des services web-2-store dans Mappy ; - Réalisation des perspectives 2014 de ventes en baisse de 3 à 6 % et d'une marge opérationnelle entre 38 et 39 %, ainsi que d'un retour à la croissance des revenus en 2015, dont 75 % sur Internet contre 68 % en 2014 ; - Retour attendu à la croissance des revenus en 2015 avec une contribution de 75 % de l'Internet aux revenus ; - Evolution du capital après l'appel au marché, et notamment de la position du premier actionnaire, Cerberus, détenteur de 18,5 % du capital et de 28 % des droits de vote de Solocal, par le biais de Mediannuaire, et qui participera au renforcement des fonds propres.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La presse écrite française a continué à éprouver des difficultés l'an passé. Le chiffre d'affaires du secteur (quotidiens et magazines) a, en effet, perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. C'est la sixième année consécutive de baisse d'activité pour le secteur. Cette évolution négative a surtout été provoquée par une baisse des recettes publicitaires, qui n'a pu être compensée par la progression des recettes numériques. La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que ces dernières représentaient à peine 5% du chiffre d'affaires des trois cents plus grands acteurs de la presse en France en 2013. L'an passé les ventes de diffusion (ventes au numéro et abonnements) ont baissé de 3,5% et les recettes publicitaires ont chuté de 8,5%, suite au recul des recettes liées à la vente d'encarts et aux petites annonces, qui souffrent particulièrement de la mauvaise conjoncture. La DGMIC prévoit que le secteur de la presse écrite française est installé de façon durable dans un cycle négatif et que son modèle économique doit se transformer en profondeur. FTB/ACT/