LDC : activité en hausse de 1,6% au troisième trimestre

06/01/2015 - 18:10 - Option Finance

(AOF) - LDC a réalisé un chiffre d'affaires neuf mois (période de mars à novembre 2014), stable à 2,212,3 milliards d'euros. Sur le troisième trimestre, le spécialiste de la volaille a réalisé un chiffre d'affaires de 759,3 millions, en légère progression de 0,8%. Dans un contexte de consommation toujours fragile, le groupe a, comme annoncé, poursuivi ses actions commerciales. Ainsi, sur le troisième trimestre le chiffre d'affaires du pôle volaille hors amont est en progression de 1,6% à 528,4 millions. Au total, sur les 9 premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires du pôle volaille France hors amont est stable à 1,539,6 milliard. Sur le troisième trimestre, le chiffre d'affaires à l'International affiche un retrait de 4,9% à 50,3 millions. Ce repli s'explique par les actions promotionnelles portées sur certaines familles de produits et la perte de marchés faiblement contributifs. Grâce aux bonnes performances réalisées sur la première partie de l'exercice, le chiffre d'affaires des 9 premiers mois est stabilisé à 144,1 millions (+1,5% à périmètre identique). Sur le troisième trimestre, le chiffre d'affaires du pôle Traiteur ressort à 129,2 millions en progression de 1,7%. Cette bonne dynamique s'accompagne, comme attendu, d'une amélioration du résultat du pôle. En cumul sur les neuf premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires s'établit à 367,4 millions, en croissance de 2,1%. Au regard de ces éléments et du niveau d'activité enregistré sur les fêtes de fin d'année, le groupe confirme son objectif de résultat opérationnel courant supérieur à 130 millions à comparer aux 122,2 millions réalisés sur 2013-2014.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

L'embargo russe sur les produits agricoles et agroalimentaires européens (excepté le vin), en vigueur jusqu' 8 août 2015 en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne, pèse sur le secteur agro-alimentaire français. La France est le dixième fournisseur de la Russie, derrière l'Allemagne, la Pologne et devant l'Italie et l'Espagne. Selon le président du principal syndicat agricole, la FNSEA, le commerce agroalimentaire avec la Russie croît de 10% par an depuis une dizaine d'années et représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Cet embargo intervient alors que la situation est déjà difficile pour le secteur, qui a enregistré pour la première fois un net recul en volume de sa production au premier semestre 2014 (-2,2% contre + 0,6% en 2013), selon l'Insee. L'Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) estime que, depuis le début de l'année, un millier d'emplois ont été supprimés. La situation est particulièrement critique dans les secteurs du porc et de la volaille. En cause, notamment, la guerre des prix, qui pèse sur la rentabilité. FTB/ACT/