EUROTUNNEL : trafic record pendant les fêtes de fin d'année

08/01/2015 - 10:51 - Option Finance

(AOF) - Le groupe Eurotunnel, exploitant du tunnel sous la Manche, a annoncé jeudi que le transport ferroviaire de véhicules avait atteint un niveau record pendant les fêtes de fin d'année 2014. Entre le vendredi 19 décembre et le dimanche 4 janvier, 217 791 voitures, bus et camions ont été transportés, ce qui constitue le plus grand nombre de véhicules jamais chargés dans l'histoire du groupe. Cela représente près de 600 000 passagers qui ont voyagé sur cette période. En outre, plus de 19 000 véhicules ont été transportés dans les deux sens sur la seule journée du vendredi 19 décembre. Autre record, du côté du transport des animaux cette fois : plus de 20 000 chiens et chats ont emprunté Le Shuttle entre le 19 décembre et le 4 janvier soit une hausse de 16% par rapport à l'année dernière. "Ces résultats démontrent qu'Eurotunnel Le Shuttle est le choix préféré des clients pour traverser la Manche et justifient notre décision d'entreprendre de grands programmes d'investissements visant à augmenter la capacité globale et la fréquence des départs au cours des années à venir", s'est félicité Jo Willacy, Directeur Commercial d'Eurotunnel.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Transporteur ferroviaire exploiteur de la ligne transmanche en concession jusqu'en 2086 (70 % du chiffre d'affaires), diversifié dans le fret ferroviaire (22 %) au sein de la division Europorte, 3ème britannique, et le transport maritime avec MyFerryLink ; - Investissements en infrastructures déjà réalisés, tout nouveau passage dans le tunnel générant un chiffre d'affaires additionnel pour un coût marginal mineur ; - Bonne visibilité et croissance soutenue du chiffre d'affaires, tiré par la reprise de l'économie britannique (60 % environ du chiffre d'affaires réalisé au Royaume-Uni) ; - Redressement d'Europorte en 2013 ; - Ouverture du tunnel, à partir de 2016, à l'allemand Deutsche Bann, pour des liaisons Londres-Francfort ou Londres-Amsterdam, soit 3 à 4 millions de passagers en plus par an, contre 10 millions aujourd'hui et démarrage, en 2015, de la ligne Marseille/Londres ; - Avantage concurrentiel sur les ferries créé par les nouvelles contraintes environnementales applicables à partir de 2015 ; - Amélioration constante depuis 6 ans de la rentabilité opérationnelle ; - L'un des rares transporteurs cotés protégés contre la remontée des prix du pétrole ; - Hausse régulière du dividende.

Les points faibles de la valeur

- Activité soumise aux aléas des décisions réglementaires britanniques ou européennes ; - Concurrence des compagnies aériennes entre Paris et Londres ; - Incertitudes sur le business model du groupe à la suite de la mise en demeure par la Commission européenne d'abaisser les tarifs et de raccourcir les conventions qui allouent pour 65 ans les capacités de transport par le tunnel à certaines entreprises ferroviaires ; - Obligation faite par les autorités anglaises d'arrêter, début 2015, le transport maritime par MyFerryLink et interdiction à Eurotunnel de vendre les trois ferries, d'où une perte nette à fin juin 2014 ; - Dette financière sous contrôle mais encore significative.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à la conjoncture économique, notamment en France, Royaume-Uni et Belgique, et aux flux touristiques entre ces pays ; - Sensibilité à la parité euro-livre sterling ; - Catalyseurs boursiers : nouvelles destinations d'Eurostar, investissements dans les tunnels alpins à l'étude, règlement du dossier MyFerryLink et appels contre les décisions des Commissions européenne et anglaise ; - Anticipations d'un relèvement des tarifs en 2015 ; - Réalisation de l'objectif d'un résultat opérationnel de 460 M en 2014 et de plus de 500 M en 2015 ; - Tour de table désormais mieux équilibré avec plusieurs institutionnels dont GSIP (20% du capital) et Goldman Sachs (17%).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Engagés dans un nouveau paysage énergétique, les énergéticiens mondiaux, surtout européens, doivent s'adapter face à l'érosion de la rentabilité de leur activité de production électrique, d'après le cabinet de conseil Bain & Company. Selon une étude, sur les cinq dernières années, dans certaines régions, les marges issues de la production d'électricité ont diminué de plus de moitié, ce qui rend non rentables de nombreuses centrales à charbon en Amérique du Nord et des centrales à cycle combiné gaz en Europe, conçues pour ne fonctionner que lors des périodes de pointe de la demande. Certains groupes doivent donc revoir leur portefeuille d'actifs et déterminer comment réduire les coûts. FTB/ACT/