KERING a finalisé son partenariat de production avec Safilo

12/01/2015 - 18:05 - Option Finance

(AOF) - Kering a finalisé son accord de partenariat avec Safilo, qui couvre le développement produit, la fabrication et la fourniture des produits Eyewear de Gucci. Cet accord annoncé le 2 septembre dernier, sera mis en oeuvre à partir du quatrième trimestre 2015 afin d'assurer une transition harmonieuse des activités Eyewear de Gucci avant la fin anticipée de la licence actuelle de Gucci au 31 décembre 2016. Le premier des trois paiements de même montant relatifs à l'indemnité de 90 millions d'euros due à Safilo à titre de compensation a été effectué aujourd'hui. Le second paiement interviendra en décembre 2016 et le troisième en septembre 2018. Ce partenariat de production est une des étapes clés de l'initiative stratégique lancée par Kering visant à développer une plateforme Eyewear interne pour ses marques de Luxe et de Sport & Lifestyle. Actuellement exploitées par Safilo, les licences des marques Bottega Veneta, Saint Laurent, Alexander MCQueen et McQ seront reprises en direct à partir du 30 juin 2015 par la plateforme Eyewear de Kering, qui sera gérée par Kering Eyewear SpA, l'entité nouvellement créée au sein du groupe.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- L'un des leaders mondiaux dans la mode et les accessoires, avec deux grandes divisions : le luxe (66 % des ventes), porté par les marques mondiales Bottega Venetta, Boucheron, Burberry, Gucci, Sergio Rossi et Yves Saint-Laurent, et le " Sport & Lifestile ", avec Puma ; - Marché du luxe tiré par la croissance du nombre de très riches dans le monde, de plus de 10 millions par an, soit un marché de 400 millions de consommateurs en 2020 ; - Groupe très internationalisé, l'Europe de l'Ouest pesant 30 % des ventes, dont 6 % en France, l'Asie 25 % et l'Amérique du nord 22 % ; - Portefeuille d'activités composé de marques mondiales puissantes renouvelé par des acquisitions à fort potentiel (Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni, Pomellato, montres Ulysse Nardin...) ; - Rentabilité opérationnelle record du pôle luxe ; - Diminution de l'endettement facilitant la croissance externe.

Les points faibles de la valeur

- Déceptions après le recentrage sur le luxe et le sport : difficultés de la division sport, avec des ventes et un résultat de la filiale allemande à 84 % Puma insuffisants en 2013 et à mi-2014, et, dans la division luxe, ralentissement des ventes de Gucci ; - Faiblesse de l'activité en Asie-Pacifique, notamment Hong Kong, Taïwan et Singapour ; - Division par 20 du bénéfice net 2013, amputé par les charges de restructurations, notamment sur Puma et Redcasts, par des dépréciations d'actifs, par des moins-values exceptionnelles, notamment sur Groupe Fnac lors de son introduction en Bourse et par la recapitalisation de La Redoute ; - Valeur chère.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à l'évolution du dollar et du yen ; - Après une décennie de réduction du chiffre d'affaires et de doublement des bénéfices, attentes des investisseurs sur la croissance du chiffre d'affaires : en Asie par le recul des prix d'entrée dans les sacs en cuir et logos plus discrets pour Gucci et, pour Puma, par le repositionnement sur les produits sportifs ; - Rumeurs de reprise du joaillier de luxe Richard Mille, d'ici la fin 2014 d'une part, de cession de l'enseigne Sergio Rossi, d'autre part ; - Impact sur le résultat 2014 des charges sociales pour La Redoute ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse des ventes et du résultat opérationnel grâce à une " stimulation " des marques de luxe, notamment Gucci, et à la relance de Puma ; [-86]ª- Valeur non opéable, Artémis, le holding de la famille Pinault, contrôlant 40,6 % du capital et 55,1 % des droits de vote

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

L'e-commerce est entré dans une nouvelle phase de son développement. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à naviguer sur leurs téléphones et tablettes pour préparer leurs achats, voire les régler directement. Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), la croissance des ventes sur sites mobiles et applications s'est envolée de 76â‰% au premier trimestre 2014, par rapport à 2013. Cette évolution, qui devrait restructurer l'e-commerce et le commerce en général, annonce une refonte des sites mobiles et des applications mobiles des enseignes. L'évolution technologique des terminaux facilite considérablement les achats et requiert des investissements, à la fois dans iOS d'Apple, Androïd et Windows 8, pour toucher l'ensemble des clients potentiels. FTB/ACT/