Immobilier neuf : une année 2014 au ralenti, une embellie espérée en 2015

26/02/2015 - 14:42 - Sicavonline
Immobilier neuf : une année 2014 au ralenti, une embellie espérée en 2015

L’Observatoire du logement neuf des ADIL d’Ile-de-France fait le point sur le marché de l’immobilier neuf. Les nouvelles ne sont pas franchement bonnes mais des signes d’amélioration feraient leur apparition.

Selon L’Observatoire du logement neuf des ADIL d’Ile-de-France, le marché de l’immobilier neuf ne a connu une année 2014 difficile.Après une année 2013 en demi-teinte, les tendances dans l’immobilier neuf sont sensiblement similaires en 2014, voire tendent à se dégrader : les ventes stagnent et les mises en vente reculent. L’érosion des prix se poursuit et devrait perdurer au moins dans les premiers mois de 2015.

L’observatoire se montre plus optimiste pour 2015. Bien qu’il reste incertain, le marché immobilier en 2015 pourrait connaître une légère embellie.

Des ventes qui stagnent

Avec 12 959 transactions enregistrées en 2014, le volume des ventes est comparable à celui de 2013 et connaît une stagnation sur un an. Avec 2 135 ventes, la Seine-Saint-Denis se démarque et figure en tête des départements les plus attractifs de la région. Les variations annuelles quant à elles contrastent selon les territoires. Ainsi, pour la moitié des départements franciliens, les ventes sont en hausse. Il s’agit de la Seine-Saint-Denis (+2%), des Yvelines (+9%), de l’Essonne (+13%) et du Val-d’Oise (+21%). A l’inverse, la Seine-et-Marne (-4%), les Hauts-de-Seine (-5%), Paris (-13%) et le Val-de-Marne (-22%), connaissent une diminution de leurs transactions entre 2013 et 2014.

Des commercialisations qui marquent le pas

Entre 2013 et 2014, l’Ile-de-France a vu ses commercialisations reculer de 17%, notamment suite à un premier trimestre en berne, marqué par l’avènement des élections municipales, concordant avec un gel des autorisations à construire sur la période. De même, pour faire face à l’accumulation des stocks, les promoteurs se sont montrés prudents en ne commercialisant que 12 793 logements neufs en 2014. Exceptée la Seine-et-Marne (+7%), tous les départements accusent une baisse de leurs mises en vente, celle-ci étant comprise entre -4% (Seine-Saint-Denis) et -38% (Essonne).

Les prix : une érosion qui se poursuit dans la plupart des départements

Suivant la tendance déjà à l’œuvre en 2012 et 2013, l’année 2014 se caractérise par une baisse des prix dans plusieurs départements franciliens : le Val-de-Marne (-4%), Paris (-2,9%), les Hauts-de-Seine (-1,1%), l’Essonne (-0,7%) ou encore le Val-d’Oise (-0,5%). Les tendances haussières concernent la Seine-Saint-Denis (+1,3%), la Seine-et-Marne (+1,5%) et les Yvelines (+1,8%). Sans surprise, Paris reste le territoire le plus cher (10 266 €/m²), suivi des Hauts-de-Seine (6 484 €/m²). A l’inverse, la Seine-et-Marne (3 728 €/m²) et l’Essonne (3 758 €/m²) sont les plus abordables.

Immobilier neuf

La conjoncture en 2015 : une tendance à l’amélioration ?

2015 pourrait être l’année du redémarrage de l’activité immobilière dans le neuf, selon l’L’Observatoire du logement neuf des ADIL d’Ile-de-France. Au regard du stock de logements disponibles relativement conséquent, les lancements de programmes risquent d’être limités. Cependant, le maintien des taux d’intérêt bas et la poursuite de la baisse des prix, s’ils perdurent, laissent présager quant à eux une légère augmentation des transactions, profitant notamment aux primo-accédants. A ces quelques signes de reprise s’ajoute également le plan de relance initié par le Gouvernement qui devrait permettre de simplifier les procédures et de diminuer les normes qui pèsent sur la construction. Enfin, suite au remaniement du dispositif Pinel d’aide à l’investissement, un retour des investisseurs privés sur le marché est « attendu et espéré » précise l’ADIL 75.

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