Baisses d'impôts : des promesses sous conditions
François Hollande et Manuel Valls ont annoncé à quelques jours d’intervalles que des baisses d’impôts en faveur des particuliers seraient accordées dès 2016. Leur ampleur sera toutefois proportionnelle à la croissance économique, ont-ils glissé. Après ce lundi noir sur les places boursières, les investisseurs/contribuables ont-ils des raisons de s’inquiéter ?
Le pouvoir exécutif promet des baisses d’impôts en 2016. Après François Hollande, Manuel Valls a confirmé la volonté du gouvernement de baisser les impôts dès l’an prochain.
Des baisses d'impôts à condition que la croissance économique ne s'enraie pas
Le premier ministre a ainsi affirmé que les réductions d’impôts annoncées par le président de la République seront inscrites dans la loi de Finances 2016 dont le premier jet devrait être dévoilé à la fin du mois de septembre à l’occasion du Conseils des ministres.
Le chef du gouvernement a reconnu que « depuis 2010, la fiscalité des ménages a augmenté beaucoup trop fortement ». Manuel Valls a également précisé que « plus la reprise [économique] sera forte plus la baisse [d’impôt] sera forte en 2016.»
Après ce lundi noir sur les places boursières du monde entier, les raisons de douter de l’embellie attendue sont de plus en plus nombreuses. Les problèmes de la Chine, les Etats-Unis qui peinent à retrouver une croissance dynamique… ne sont pas de nature à rassurer les investisseurs.
Une nouvelle crise va-t-elle s'abattre sur l'économie mondiale ?
Il ne s’agit pour le moment que de conjectures, mais ce début de semaine n’est pas rassérénant pour les investisseurs particuliers qui ont cédé aux sirènes de la bourse ces derniers mois. A la clôture de la bourse parisienne, lundi 24 août, le CAC 40 décrochait de plus de 5 % après avoir tutoyé les 9 % de baisse en cours de journée. Sommes-nous au seuil d'une nouvelle crise à l'instar de celles de 2001 et de 2008 ?
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