Ombre au tableau (Fidelity International)

25/07/2016 - 17:39 - Sicavonline
Ombre au tableau (Fidelity International)

David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine, revient sur les évènements économiques et financiers marquants. Le gérant consacre, encore une fois, une large part de son analyse aux conséquences du Brexit.

Comme il fallait s’y attendre, les premiers effets post-Brexit n’ont pas tardé à se faire sentir. L’occasion pour les investisseurs d’avoir une première idée de l’ampleur de l’événement sur le contexte économique. Confirmant ce qui pouvait très logiquement être anticipé, la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne n’a pas manqué d’assombrir le moral des investisseurs. L’indice ZEW du sentiment économique en Allemagne est en effet ressorti en chute libre à -6,8 points (contre 9 pts anticipés et 19,2 pts lors du précédent sondage). Au niveau européen, la dégringolade est encore plus marquée puisque le même baromètre est passé de 20,2 points en juin à -14,7 points ce mois-ci. Mais au-delà de la dimension psychologique, les stigmates post-Brexit se manifestent plus concrètement aussi sur l’activité outre-Manche. Vendredi, le PMI manufacturier et celui des services sont respectivement tombés à 49,1 points et 47,4 points en juillet (contre 52,1 pts et 52,3 pts en juin), soit en zone de contraction. Parallèlement, témoignant d’un impact plus mesuré sur le continent, le PMI composite (Markit) s’est établi sur la même période en légère baisse à 52,9 points (contre 53,1 pts en juin).
 
Auparavant, le FMI avait apporté sa pierre aux sombres perspectives post-Brexit, en abaissant ses prévisions de croissance mondiale à 3,1% pour cette année et à 3,4% l’an prochain. Le Royaume-Uni paiera logiquement le plus lourd tribut avec une croissance désormais attendue en hausse de seulement 1,6 % en 2016 et 1,3 % en 2017 contre 1,9 % et 2,2 % précédemment anticipés. En dépit de ces premières ombres au tableau européen, les marchés ne se sont pas laissés emporter par la sinistrose. Certes, la tendance a été à la baisse mais les investisseurs ne semblent pas faire preuve de catastrophisme. Et pour cause. Après la Banque d’Angleterre, c’était au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de s’exprimer jeudi pour la première fois depuis la victoire du « leave ». Et comme son homologue britannique la semaine précédente, elle a préféré se laisser le temps d’en apprécier l’impact avant de passer à l’acte, précisant qu’elle en saurait sans doute plus en septembre. En clair et faute de mieux dans l’immédiat, les intervenants ont bon espoir de voir les banques centrales de part et d’autre de la Manche accentuer à court terme leurs mesures de facilitation monétaire, aujourd’hui principal facteur de soutien des indices.

David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine

Source : Datastream. Performances en €. Les indices de référence sont indiqués entre parenthèses.

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