Ils font la Une revient pour un focus sur Dorval Flexible Monde… un fonds flexible avec une approche d’investissement assez originale que nous décrit Gustavo Horenstein, l’un de ses deux gérants.
A l’image de moult fonds flexibles, Dorval Flexible Monde A s’attache à capter les dividendes de la croissance mondiale. L’idée ne parait pas saugrenue lorsqu’on jette un œil au rétroviseur. En combinant croissance et inflation, le PIB mondial a été multiplié par 7 lors des 36 années écoulées.
Avec une performance annualisée de 6,26 % sur 5 ans, Dorval Flexible Monde A (FR0010687053) a lors de ce dernier cycle rempli son office de fonds patrimonial, d’autant qu’il a devancé sa catégorie (au cours des cinq dernières années glissantes, celle-ci n’engrange qu’une performance annualisée de 3,65 %. Durant cette période, Dorval Flexible Monde A et sa catégorie ont respectivement cumulé 35.53 % et 19,64 % de gains).
Sophie Chauvellier et Gustavo Horenstein sont par conséquent loin d’avoir démérité, et si les résultats qu’ils ont obtenus avec Dorval Flexible Monde braquent les projecteurs sur leur gestion, l’originalité de leur mode d’investissement comparé à celui du commun des fonds flexibles attise elle-même la curiosité.
Bien qu’ils fondent, à l’instar de leurs confrères, leurs décisions sur une analyse macro-économique, les deux gérants de Dorval Asset Management s’écartent des usages des gestionnaires de fonds flexibles traditionnels en cela qu’ils ne tirent pas de la macro des prévisions régionales et/ou nationales aboutissant dans leur portefeuille à des sur- ou sous-pondérations d’indices locaux.
En d’autres mots, la gestion de Dorval Flexible Monde ne consiste pas à surpondérer le MSCI Europe au prétexte que Sophie Chauvellier et Gustavo Horenstein anticipent que l’économie européenne va accélérer.
Ce refus de jouer les indices ressortit à une conviction : les indices de par leur composition ne sont pas les bons reflets de l’activité économique ; du coup, leurs performances sont bien souvent décorrélées des sous-jacents qu’ils sont censés représenter. Un simple coup d’œil au décalage de trajectoire entre la croissance dans les émergents et le MSCI Emergents montre que l’argument fait mouche. Tandis que la première est repartie de l’avant à compter de 2010, le second a lui pris le chemin inverse (Voir vidéo à 2 minutes).
Partant, dans la gestion de Dorval Flexible Monde, la lecture de l’environnement macro-économique débouche sur un investissement affranchi des indices, qui se concentre sur l’identification de thématiques porteuses. Reste ensuite aux deux gérants à créer des paniers de valeurs sensibles à celles-ci.
Sur le plateau de « Ils font la Une » Gustavo Horenstein revient sur les spécificités et les implications de ce mode de gestion ainsi que sur les thématiques qu’il privilégie. Il nous dépeint par ailleurs la stratégie obligataire de Dorval Flexible Monde et la façon dont Sophie Chauvellier et lui-même pilotent la volatilité du fonds.
Afin de voir l’intégralité de la vidéo de Gustavo Horenstein sur Dorval Flexible Monde cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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